Rodez : le Point info seniors soutient les aînés au quotidien
Installé à la maison des associations (15 avenue Tarayre), le Point info seniors du Ruthénois, en partenariat avec le conseil départemental, met les bouchées doubles pour informer, désormais essentiellement par téléphone, les aînés.
Les angoisses et les questions engendrées par la pandémie ne sont pas encore apaisées. Les soutiens sont alors tous importants pour les seniors, dont certains sont confrontés à l’isolement social. "Dans le contexte sanitaire, notre rôle est de rassurer, écouter les moments d’inquiétude et relayer les informations pratiques gouvernementales mais aussi locales", précise Florence Pègues, animatrice au Point info seniors (Pis) et coordinatrice de l’association SéPia (seniors prévention information accueil).
Beaucoup d’appels
Avec les confinements et les restrictions sanitaires, le Point info seniors a joué du téléphone pour informer et rassurer. "En 2020, nous avons compté 800 contacts (physiques et téléphoniques) pour environ 300 personnes différentes. Et pour 2021, on note un nombre plus important d’appels qui laisse présager un chiffre annuel en hausse", détaille-t-elle.
Car un des principaux effets secondaires de l’annulation des activités, et plus largement d’un quotidien avec peu de liens sociaux, c’est l’isolement. Et l’association a reçu de nombreux témoignages d’aînés ou de leurs proches, inquiets et lassés de la situation et des difficultés qu’elle engendre.
Ainsi, "il a été fait le choix de reprendre les visites à domicile dès le mois de mai 2020, à la sortie du confinement", explique Florence Pègues.
Activités de l’espoir
Avec l’incertitude ambiante, il n’est pas possible pour les structures de planifier les mois à venir. "Nous avons essayé de proposer des activités en visio, mais ce public, n’étant pas outillé ou en mesure d’utiliser l’outil informatique, n’a pas adhéré au projet", remarque l’animatrice. Et si le retour des beaux jours et l’avancée de la campagne de vaccination sont un espoir, le retour des activités collectives, importantes pour la sociabilisation et le bien-être, est encore floue. "Et le manque se fait sentir", souligne Nadine Canac, représentante de l’ADMR et administratrice SéPia.
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