Comps-la-Grand-Ville. Garde-chasse particulier : missions spécifiques et règlementées à l’actif de Jean-Marc Vigroux

Il est souhaitable de rappeler les fonctions du garde-chasse particulier et du piégeur dont un grand nombre de personnes ignorent les statuts et les missions qui lui sont confiés.Depuis le 1er janvier, l’Agence Française pour la biodiversité et l’Office National de la chasse et de la faune sauvage sont regroupés au sein du nouvel Office Français de la Biodiversité (OFB). Le "garde particulier" est commissionné par le propriétaire ou président de chasse et agréé par le préfet du département. Il suit une formation spécifique et doit respecter un engagement moral.

Le garde particulier piégeur

C’est ainsi que Jean-Marc Vigroux, au-delà du fait qu’il détient un permis de chasser, a une formation assermentée de garde particulier, accompagnée d’une carte de piégeur agréé. Ses missions sont, d’une part de relever les infractions commises sur les territoires de chasse dont il a la responsabilité et d’autre part de poser des pièges pour lesquels il devra fournir un relevé annuel des prises. "Généralement les chasseurs respectent les règles et il y a très peu d’infractions" tient à préciser Jean-Marc. Mais s’il y a infraction, braconnage ou autre et s’il doit verbaliser, le garde particulier doit indiquer par écrit la nature exacte du manquement à la loi. Quant à sa mission de piégeur, qui est parfois méconnue ou mal perçue par certaines personnes qui se disent proches de la nature et des animaux sauvages, cette mission est justement de protéger toutes les espèces sauvages. Jean-Marc explique alors : "Le piégeur est agréé par la Direction départementale des territoires (la DDT), il y a des règles strictes, on doit fournir des preuves, les résultats des piégeages et la pose des pièges doivent être déclarés en mairie, on ne place pas des pièges n’importe où et n’importe quand". Il poursuit : "Il est nécessaire de réguler les prédateurs, il faut un équilibre".

Un rôle régulateur

Ainsi commissionné par le propriétaire ou par le président de chasse, le garde particulier piégeur peut procéder à la destruction d’animaux d’espèces classées comme susceptibles de causer des dégâts. Les sangliers en trop grands nombres détruisent les récoltes, dévastent les champs, une surpopulation de renard, de fouine ou de martres anéantit, lièvres, lapins et autre petit gibier. "Trop de corbeaux freux, de pies, de corneilles et même de chats (mais ces derniers sont protégés) détruisent des couvées ou de jeunes oiseaux. Une prolifération de ragondins dévaste les berges et les digues des étangs. Il faut préciser que les dégâts occasionnés sur des terrains privés sont généralement remboursés par les sociétés de chasse qui délivrent chaque année une carte payée par les chasseurs.

Monsieur Vigroux ajoute : "Il faut protéger les cultures principalement, mais aussi les animaux tels que les faons, les faisans, les perdreaux, les lièvres, les lapins, les nichées de mésanges, de chardonnerets et bien d’autres..." Jean-Marc aime les animaux et il n’hésite pas à dire : "Le petit gibier remercie les piégeurs et on est loin de tuer tous les renards !".

Un rôle d’utilité publique

Mais d’autres missions sont confiées au garde piégeur. On peut lui demander de porter un renard en laboratoire afin de déceler certaines maladies, d’effectuer des comptages d’animaux dont il rendra compte à la DDT à chaque année cynégétique (du 1er juillet au 30 juin).

Jean-Marc a une passion pour ces missions qu’il accomplit dans le respect des lois dont il connaît parfaitement le fonctionnement administratif. Oui, un garde particulier piégeur est un défenseur de la nature, de la faune et par le fait même de la flore. On peut joindre Jean-Marc Vigroux au 06 87 83 41 47.