Villecomtal : Mariette expose ses tableaux à la médiathèque
À la médiathèque, Françoise a affiché : "Merci à Mariette d’agrémenter de ses tableaux les murs de la médiathèque." Elle a complété ses remerciements par la présentation, sous plusieurs tableaux, de poèmes, d’Aragon, de Victor Hugo, par exemple. Rencontre.
Mariette, quand avez-vous commencé à peindre ?
J’ai commencé après avoir pris ma retraite. Dans mon travail, je pratiquais diverses activités artistiques avec des handicapés. Maintenant je me tourne vers la calligraphie. Je suis friande d’apprendre de nouvelles techniques et de découvrir des matières et outils différents.
Pourquoi la peinture ?
Comme quand on écrit, on peint pour ne pas mourir, on veut laisser une trace, façon d’avoir une identité.
Amour de la peinture ?
J’aime les notions d’empreintes, de traces. La peinture, le pastel sont un langage non verbal qui nous absorbe et nous fait vivre dans l’instant présent.
Comment caractériseriez-vous votre peinture ?
Je reste dans le figuratif, même si j’aime beaucoup le non figuratif.
Où trouvez-vous votre inspiration ?
Pour les tableaux qui sont présentement exposés, je me sentais en lien avec "La Femme", sous différentes possibilités d’approche : la femme d’autres pays, celle qui manifeste sa pudeur, celle qui lit… Autant d’images qui me paraissent la caractériser, sans oublier la femme dans sa relation de couple. Il faut que, dans les tableaux que je reproduis, je trouve quelque chose qui m’émeut. J’aime tous les supports, bois, métal, soie, papier. J’aime varier les plaisirs. C’est un passe-temps qui me recentre.
Quelle découverte vous a procuré la peinture ?
À travers la peinture, j’ai découvert l’ombre et la lumière. Je ne vois plus les choses d’une manière binaire, mais complémentaire, les jeux d’ombre et de lumière.
Y a-t-il un rapport avec vos origines ?
Oui, peindre, dessiner, chanter, c’est un héritage familial.
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