Rodez. Aveyron : la marche en avant du groupe Unicor

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  • Les Halles de l’Aveyron vont continuer à se développer.
    Les Halles de l’Aveyron vont continuer à se développer. Archives J.-A. T.
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Philippe Routhe

Le groupe coopératif agricole bien assis sur ses bases développe sa stratégie de développement au travers notamment des Halles de l’Aveyron et de Ruthènes viandes.

C’est sans nul doute une année charnière que vient de traverser le groupe coopératif agricole Unicor. Au moment où il clôturait le bilan d’une année 2019-2020 réussie, il prenait sous sa coupe le "pôle viande" de la zone d’Arsac, à Sainte-Radegonde, avec notamment l’abattoir d’Arcadie sud-ouest, rebaptisé "Ruthènes viandes". Et ce, alors que les images de L214 et la situation critique des finances du groupe Arcadie plongeaient l’abattoir et son outil de transformation dans la tourmente. "On tourne la page de cette période ", souffle le président d’Unicor Jean-Claude Virenque.

365 millions d’euros et 800 équivalents temps plein

En jouissant d’une situation financière lui permettant d’entreprendre de nouveaux projets, Unicor nourrit de belles ambitions. Qui s’articulent non seulement autour de l’abattoir, mais aussi de son enseigne "Halles de l’Aveyron". Des outils de "valorisation de la production", le leitmotiv du groupe.

En fin de semaine, Unicor a tenu son assemblée générale et a ainsi pu dévoiler des chiffres soulignant une réelle dynamique, enclenchée plus tôt que prévu. "Le pari est réussi après seulement trois années de mobilisation des équipes", se réjouit le directeur Denis Simon. Il misait sur cinq années.

Un des points qui marque une "bascule" pour le groupe coopératif est l’effort consenti sur le remboursement de sa dette. "C’est ce qui nous a permis de reprendre le pôle viande de la zone d’Arsac sans user trop de salive ", consent le directeur. Le groupe Unicor affiche un chiffre d’affaires de 365 millions d’euros et dégage un excédent brut d’exploitation de près de 10 millions d’euros. Un résultat qui lui permet de disposer de bonnes marges de manœuvre.

Deux nouvelles Halles de l’Aveyron dans les tuyaux

Ainsi côté Halles de l’Aveyron. Les trois enseignes du groupe ont connu une belle année 2020, mais ce sont bien celles d’Herblay (+9,3 %) et Saint-Gratien (+25,5 %) qui affichent des résultats en nette hausse, celui de Rodez affichant toutefois un chiffre d’affaires en hausse de +3,6 %. Une quatrième enseigne va voir le jour prochainement "dans la première couronne parisienne, en cœur de ville ", a glissé Jean-Claude Virenque, sans vouloir donner le nom de la ville. "De même, nous allons développer les Halles de l’Aveyron sous forme de franchise, explique Denis Simon. Une manière de répondre à notre souhait de voir une accélération de l’ouverture de ces enseignes, pour lesquelles nous avons revu le cahier des charges en misant sur des structures plus petites et un référencement plus concentré sur nos produits locaux." La première franchise, qui aura valeur de test, devrait ouvrir très bientôt dans l’Hérault.

Bientôt le plus gros employeur privé du département…

Côté, jardinerie, l’année a été bonne avec un chiffre d’affaires qui a dépassé celui de l’an passé, à plus de 25 millions d’euros.

Pour ce qui est du "pôle viande", à Arsac, Unicor planche sur trois axes de travail. Avec le bien-être animal en premier lieu. "On veut être référent", appuie le président Virenque. Mais aussi des travaux de refonte de la partie "froide" et la création d’une marque porte-étendard du groupe. Une enveloppe estimée à huit millions d’euros, s’appuyant sur le dispositif "France Relance", "en tout cas on l’espère " tempère Jean-Claude Virenque, devrait aider le groupe à mener à bien ses projets.

"À ce jour, le groupe Unicor compte 800 équivalents temps plein. Avec le pôle viande, cela devrait monter à 960. Ce qui, au regard de l’actualité industrielle récente, et triste, avec notamment les annonces du groupe Bosch supprimant 750 emplois, va nous faire devenir le premier employeur privé du département, ou pas loin, si l’on regarde la RAGT. On ne s’en réjouit pas, mais c’est un fait à prendre en compte." Une manière d’attirer aussi l’attention des décideurs économiques…

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