Mur-de-Barrez. La "fake news" abordée au collège

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  • Les collégiens ont suivi avec beaucoup d’attention les deux ateliers.
    Les collégiens ont suivi avec beaucoup d’attention les deux ateliers.
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CORRESPONDANT

La "fake news", autrement dit "fausses nouvelles" ou manœuvre de désinformation, a fait l’objet d’une animation dans le cadre du partenariat noué entre la Communauté de communes et le collège du Carladez. Les deux classes de 4e se sont rendues jeudi 18 mars à la médiathèque d’Argences-en-Aubrac pour aborder la thématique de l’information au sens large.

Après un accueil de Jean Valadier, président de la Communauté de communes, qui a rappelé que le lien de l’intercommunalité avec le collège est "essentiel pour sensibiliser sur des thématiques actuelles mais aussi pour accompagner les jeunes vers un avenir professionnel sur notre territoire", les collégiens ont participé à deux ateliers autour du thème de la "fake news". Car les informations sont partout, tout le temps aujourd’hui : à la radio, à la télé, sur les sites internet, dans les journaux, sur les réseaux sociaux… Une pléthore de supports qui intervient dans un contexte de connexion quasi-permanente et d’immédiateté dans nos réactions. Décrypter l’information est pour autant loin d’être inné… Et notamment pour les jeunes générations. Alors, pour comprendre les mécanismes de la création, de la diffusion et de la réception des informations, les collégiens ont participé à deux ateliers de sensibilisation. Le premier avec Benoît Parret, journaliste cantalien, venu à la rencontre des jeunes pour raconter son métier autour de l’information. "Quand un journaliste collecte une information, il se doit de faire preuve d’honnêteté et d’objectivité. Il doit avoir vérifié que ce qu’il relate provient de faits réels. C’est le sens de son travail. Il faut être honnête vis-à-vis des personnes qui consultent l’information", a-t-il relayé aux jeunes, les invitant ensuite "à vérifier leurs sources d’information et surtout à confronter l’information avec d’autres médias pour avoir son propre regard critique et sa propre opinion". Le second atelier est venu illustrer les propos du journaliste, avec l’intervention de Laure Laborie, coordinatrice au sein de l’association Information Jeunesse Aveyron, qui a travaillé avec les jeunes autour des images : "J’aimerais vous donner des outils pour repérer et détecter qu’à partir d’une image, il est possible de lui donner plusieurs sens en fonction du point de vue où l’on se place…". C’est bien là toute la logique de la construction d’une information. Le processus de désinformation se nourrit des codes journalistiques et instille un doute sur des éléments réels. À l’heure de réseaux sociaux où l’information et l’opinion sont omniprésentes pour en vérifier les sources, il est facile de se laisser emporter à croire beaucoup de choses.

Ces deux ateliers ont eu pour objectif de sensibiliser les jeunes sur les informations qu’ils consultent. Un guide à l’issue de l’animation avec des fiches pratiques autour du monde médiatique a été remis à tous les jeunes qui ont profité de leur présence à la médiathèque pour emprunter des ouvrages en lien avec la question de la "fake news" ou tout simplement pour se documenter.

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