Condom-d'Aubrac : "Il apporte sa vision du territoire"

  • Geneviève Gasq-Barès, maire et Quentin Ruaud, service civique.
    Geneviève Gasq-Barès, maire et Quentin Ruaud, service civique. Repro CP
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JDM

Geneviève Gasq-Barès, maire de Condom-d’Aubrac, accueille, depuis le mois d’octobre, Quentin, 23 ans, venu de Charente-Maritime pour faire un service civique. Elle explique ce que le dispositif d’Erasmus rural apporte à sa commune.
 

Pourquoi vous êtes-vous lancé dans la démarche d’accueillir un jeune en "Erasmus rural" ?

On travaille dans la commune, depuis 2012 sur le renouvellement des générations, notamment dans le cadre des exploitations agricoles. C’est un chantier qui se fait au fil du temps, sur du long terme. Déjà, en 2018, on avait obtenu l’agrément pour recevoir un service civique que nous avons pris, directement, pendant six mois. L’année dernière, nous avions décidé de renouveler l’expérience. Quand on a découvert la facilité du dispositif porté par Insite, on s’est dit que ça pouvait être intéressant, notamment parce que cela nous soulageait sur la partie administrative, qui et parfois lourde et compliquée pour une petite commune comme la nôtre.

Quelles sont les contraintes pour la commune ?

Il n’y en a pas beaucoup. La rémunération est à la charge de l’association, nous devons seulement fournir un logement dans le village. Pour nous, Quentin est accueilli chez l’habitant. Cela permet aussi à la population d’être associée au projet.

Quelle est sa mission ?

La commune souhaite accueillir de nouveaux arrivants. Pour cela, il faut déjà faire un état des lieux de l’offre en logements. Le premier service civique avait commencé à travailler là-dessus, Quentin continue. Il regarde aussi avec les habitants s’ils sont prêts à faire des travaux de réhabilitation, notamment parce qu’une opération spécifique portée par la communauté de communes et le Parc naturel régional va démarrer. Il a aussi pour mission de trouver comment valoriser notre exposition "Mille ans de traces en Aubrac".

Quel rôle jouez-vous dans son accompagnement ?

Il est arrivé juste avant que la neige tombe, et cette année, il y en a eu beaucoup. C’est assez particulier. On l’a accompagné et il s’est très bien intégré. La population aussi a joué le jeu et a très vite compris l’intérêt.

Vous pensez renouveler l’expérience quand son contrat se terminera ?

Oui. C’est un vrai plus pour des petites communes comme la nôtre. L’idée et de porter un projet sur du long terme. Et comme on veut attirer des populations jeunes, c’est bien aussi que ce soit des jeunes qui s’en occupent. Ils apportent leur vision et voient rapidement ce qu’il faudrait pour donner du renouveau au territoire.

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