Rodez : "On a la taxe foncière la plus basse des villes moyennes en Occitanie"

Le nouveau taux de la taxe foncière, sur le bâti, a été adopté en moins de 10 minutes et voté à l'unanimité par tous les élus ruthénois, ce mardi midi dans l'hémicycle de l'hôtel de ville. S'il englobe désormais la part revenant au Département, ce qui doit permettre aux municipalités de combler leurs pertes en raison de la disparition programmée de la taxe d'habitation, le taux ruthénois n'a suscité aucun débat. Certainement car "il est le plus bas des villes de la même strate en Occitanie", comme l'a précisé le maire Christian Teyssèdre, tableau comparatif à l'appui : le taux de la préfecture aveyronnaise s'élèvera à 48,18%, contre 51,20 à Aurillac, 58,93 à Montauban, 59,88 à Albi ou encore 61,13 à Cahors (données issues de la direction générale des collectivités locales).

"L'imposition n'augmentera pas"

"On peut être fier de cela", a renchéri l'édile, assurant que les contribuables ruthénois ne devraient pas voir leur facture de taxe foncière évoluer l'année prochaine, ou à la marge. "Et cela sera le cas tout au long du mandat. On s'est engagé à ne pas augmenter l'imposition, on s'y tiendra. Lorsqu'on est arrivé au pouvoir, il y a 13 ans, Rodez avait la réputation d'une ville où les impôts étaient chers, ce n'est désormais plus le cas : sur la taxe foncière, la taxe d'habitation, la CFE, on est les premiers des villes moyennes dans la région", a conclu Christian Teyssèdre, face à un auditoire et une opposition, semble-t-il, conquis par cette politique fiscale.

Le prélèvement de la taxe foncière devrait rapporter plus de 18 millions d'euros à la municipalité cette année.