Unicor : Les halles de l’Aveyron, ancrées au pays, prêtes à relever un défi à Paris
L’enseigne se porte bien, un troisième site francilien va bientôt sortir de terre.
La récente assemblée générale annuelle a été l’occasion pour Unicor de confirmer sa bonne santé et sa dynamique. Par les voix conjuguées du président Jean-Claude Virenque et du directeur Denis Simon, le groupe coopératif aveyronnais a aussi profité de la grand’messe pour détailler ses axes de développement, parmi lesquels "l’essor des produits élaborés labellisés via Ruthènes Viandes (ex-Arcadie Sud-Ouest Rodez) ou encore encore la finalisation des travaux de la cave de Valady afin d’accompagner la stratégie de montée en gamme des vins AOC marcillac". Pour le grand public, le porte-drapeau d’Unicor reste Les halles de l’Aveyron.
L’enseigne (la marque ?) se porte d’ailleurs "plutôt bien", avec un bulletin de santé très positif. Les dirigeants du groupe parlent de "nouveau souffle". Les principaux chiffres abondent dans ce sens. Fortes de 85 salariés (sans compter les restaurants), Les halles de l’Aveyron ont affiché, en 2020, un chiffre d’affaires de 15,5 M€, dont 14 289 M€ pour les trois magasins : Rodez, qui vient de souffler ses dix bougies (4,021 M€, +3,6%), Herblay (créé en 2014, 6,629 M€, +9,3%) et Saint-Gratien (2017, 3,639 M€, +25,5%).
Le reste est à mettre au crédit des 16 Point Vert du groupe installés dans quatre départements (Aveyron surtout, Tarn, Lozère et Hérault). Les halles de l’Aveyron comptent entre 220 et 230 fournisseurs (producteurs, éleveurs...) et s’appuient, pour la boucherie, sur le réseau Unicor. Président du groupe coopératif depuis 2012, Jean-Claude Virenque complète ce tour d’horizon : "Au niveau de la vitrine, cette enseigne est la cerise sur le gâteau. Elle représente 10% des effectifs et on peut se réjouir de la création de ces 85 emplois en dix ans. En ce qui concerne le chiffre d’affaires, elle pèse 4% du global qui approche 450 M€". Mais, Les halles de l’Aveyron ne se reposent pas sur leurs lauriers.
Le directeur Simon Nozière est tourné vers l’avenir : "Le dossier a été assaini avec plusieurs perspectives de croissance, dont le développement en propre avec, notamment, un magasin en cœur de ville". Après donc Herblay et Saint-Gratien (1 000 m2 chacun dans le Val-d’Oise), un troisième va sortir de terre dans, selon les propres termes de Jean-Claude Virenque, "la première couronne parisienne".
"On est en pleine expertise pour ce projet qui doit se concrétiser fin 2022. On va aller au plus près de la population avec un site de taille plus modeste, précise le président. Une nouvelle formule mais dans la continuité, en conservant les principes fondamentaux de la coopération. On s’inscrit ainsi dans le temps, avec des boutiques qui durent".
J'ai déjà un compte
Je me connecteSouhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?