Castelnaudary défend son cassoulet contre celui de Capdenac

Comme le révèlent nos confrères de la Dépêche du Midi, la grande confrérie du cassoulet de Castelnaudary vient d'adresser un courrier recommandé à l'entreprise capdenacoise Raynal et Roquelaure pour faire savoir son mécontentement. Un mécontentement lié à la production d'un "Cassoulet de Castelnaudary" par la société aveyronnaise de plats cuisinés.

En résumé, pour la grande confrérie du cassoulet de Castelnaudary, pour dénommer un produit "cassoulet de Castelnaudary" il est impératif que ledit produit soit fabriqué à Castelnaudary et non à Capdenac ou ailleurs. D'autant plus que pour les grands maîtres de la confrérie, "le cassoulet de Capdenac n’est pas à notre goût et n’a pas grand-chose à voir avec l'original. On est habitué à manger très régulièrement du cassoulet de Castelnaudary, à Castelnaudary, et on en défend le nom et les qualités culinaires. C'est la moindre des choses."

Reste que Raynal et Roquelaure aurait déposé le nom de son cassoulet à l'Institut national de la propriété industrielle (INPI), ce qui lui donnerait le droit d'utiliser le nom Castelnaudary.

En tout cas, ce n'est pas suffisant aux yeux de la grande confrérie du cassoulet de Castelnaudary, qui dénonce ce détournement géographique d'appellation : "Il ne reste plus qu’à faire de la choucroute à Castelnaudary. On peut aussi faire de la bouillabaisse à Lille et pourquoi pas du camembert en haute Ariège..."

Voire de la féta à Roquefort et des couteaux laguioles en Chine...