Moto : l’Aveyronnaise classic met le cap vers le sud

  • Jamie McCanney, double tenant du titre, devrait de nouveau être de la partie.
    Jamie McCanney, double tenant du titre, devrait de nouveau être de la partie. CPA - SC
  • Sylvain Evanno, organisateur de l’Aveyronnais classic. Sylvain Evanno, organisateur de l’Aveyronnais classic.
    Sylvain Evanno, organisateur de l’Aveyronnais classic. Centre Presse - Alexis Bargallo
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Serge Carrière

Programmée du 18 au 21 août, la 19e édition de l’Aveyronnaise classic s’élancera de Salles-Curan et s’achèvera à Brasc.

Première épreuve de sport mécanique à se dérouler dans le département l’an passé à la sortie du confinement, l’Aveyronnaise classic avait connu un vif succès. Cela s’était manifesté auprès des nombreux participants, ainsi que du public. Privé de sport depuis un moment, il avait répondu présent en masse tout au long des spéciales de la 18e édition. Forts de cette réussite, les organisateurs ont relancé la mécanique pour préparer l’édition 2021, malgré une situation sanitaire incertaine.

Parcours : un retour, un classique et deux nouveautés

Cette année, l’Aveyronnaise classic migre vers le sud du département, puisque Salles-Curan, comme en 2017, accueillera les vérifications le mercredi 18 août, avant de ville de départ le lendemain. La première étape se terminera à Aguessac, qui accueillera l’épreuve pour la première fois. Le vendredi 20 août, les concurrents arriveront à Belmont-sur-Rance, un incontournable de la classique, d’où ils s’élanceront le lendemain pour la dernière étape en direction de Brasc. Il s’agira d’une arrivée inédite, au terme d’une épreuve longue de plusieurs centaines de kilomètres de chemin et de quatorze spéciales.

Le tracé des spéciales n’est pas encore totalement défini, mais les associations locales y travaillent depuis un moment. "Une fois encore, confinement oblige, nous ne pouvons pas nous rendre sur place, explique Sylvain Evanno, le maître d’œuvre de la course. Mais les locaux assurent et nous allons travailler sur ordinateur et par visio." Ayant servi de test en 2020 dans l’organisation d’épreuves post-confinement, le staff de l’Aveyronnaise a déjà ses repères et va s’appuyer sur le cahier des charges de l’édition précédente afin de monter le dossier qui sera présenté fin mai aux autorités. "Nous allons reprendre toutes les mesures sanitaires que l’on nous avait demandées l’an passé. Et ensuite, s’il faut faire des adaptations, nous le ferons", dit-il. Il faut reconnaître qu’à plus de quatre mois du départ, il est difficile de savoir de quoi demain sera fait et quelle sera la situation sanitaire. Quoi qu’il en soit, les organisateurs font comme si et espèrent bien rééditer la performance de 2020, durant laquelle "aucun cluster n’avait été déploré", relève Sylvain Evanno, malgré le plein de concurrents et de spectateurs.

Réputation grandissante

En attendant d’avoir la réponse aux incertitudes sanitaires, les organisateurs peuvent être rassurés sur un point : leur course intéresse toujours les concurrents. La limite de 500 inscriptions a en effet été rapidement atteinte et les amateurs doivent désormais se rabattre sur la liste d’attente (lire plus bas).

Ce succès peut s’expliquer par le manque de compétitions. En manque de sensations fortes, les pilotes se précipitent pour s’inscrire sur les épreuves potentielles. Concernant l’Aveyronnaise classic, force est de reconnaître que d’année en année, la renommée de l’épreuve augmente et en fait une course reconnue et incontournable, tant au niveau national qu’international. Pour preuve, les concurrents viennent de l’Europe entière : Espagne, Italie, Suisse, Belgique, Angleterre et même parfois de plus loin. Qui plus est, la qualité de l’organisation louée chaque année par les pilotes contribue également à son attrait.

S’il est encore trop tôt pour faire le tri dans la liste des 500 engagés, aucun doute que l’élite française et mondiale de l’enduro sera présente fin août dans le Sud- Aveyron, à commencer par le double tenant du titre, le Britannique Jamie McCanney, ou le champion du monde junior, l’Italien Andrea Vérona. Côté tricolore, le multiple champion du monde Christophe Nambotin, tout comme Jérémy Miroir et Jérémy Tarroux, sans oublier les Aveyronnais abonnés au top 10 de l’épreuve que sont Loïc Minaudier ou Kévin Panis, sont attendus.

Inscriptions : toutes les places sont parties... en 75 minutes !

Si en 2020, les inscriptions avaient été closes en une nuit, cette année, tous les records ont été battus. « C’est du jamais vu : une heure et quart après l’ouverture en ligne des inscriptions (samedi dernier, NDLR) nous avions atteint le quota des 500 concurrents », se réjouit Sylvain Evanno. Pour autant, il est toujours possible de s’inscrire sur une liste d’attente. « Elle s’allonge de jour en jour et dépasse allègrement les 150 pilotes. Nous les prendrons dans l’ordre, en cas d’éventuels désistements », précise l’organisateur.

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