Rodez : deux affaires de viol lors de la prochaine session d'assises
Les affaires seront jugées du 10 au 12 mai et du 19 au 21 mai.
La cour d’assises de l’Aveyron se réunira pour la deuxième fois de l’année, du 10 au 21 mai prochain. Avec au programme, deux affaires de viol pour le moins confidentielles. La première sera jugée durant trois jours, du 10 au 12 mai, et concerne un jeune homme villefranchois, actuellement détenu à Villeneuve-lès-Maguelone. Né en 1997, il lui est reproché d’avoir violé, violenté et séquestré dans son appartement une jeune fille, alors âgée de 17 ans, le 15 janvier 2019.
Décrit comme ayant « un quotient intellectuel très bas » et « une enfance particulièrement douloureuse » par ses conseils du barreau de Montpellier, Me Maryse Pechevis et Me Aude Widuch, l’accusé nie les faits depuis son arrestation. Le jeune homme connaissait bien la plaignante et a indiqué qu’il avait déjà eu plusieurs relations sexuelles. Elle sera représentée par l’avocate aveyronnaise, Me Audrey Valayer, et a pour sa part confié qu’elle était sous la menace du chien de l’accusé lors de la soirée des faits.
Une affaire datant de… 2012
Le juge Philippe Piquet, désormais habitué de la cour d’assises de l’Aveyron, mènera les débats sous l’œil vigilant de Bernard Salvador, dans le rôle de l’avocat général lors de cette affaire. Et de la deuxième au programme de cette session d’assises, du 19 au 21 mai. Il s’agira là également d’une affaire de viol à Villefranche-de-Rouergue remontant à… 2012 !
Dans la nuit du 30 juin au 1er juillet, une jeune femme aurait subi une relation sexuelle non consentie à l’issue d’une soirée arrosée dans un appartement du centre-ville. Si la victime présumée a rapidement déposé plainte, elle a ensuite quelque peu disparu de la nature, ne se présentant pas aux convocations, ce qui a considérablement retardé l’instruction. Finalement, elle sera assistée de Me Géraud Meral, du barreau d’Aurillac, lors des trois jours de débat.
L’accusé, père de deux enfants et placé sous contrôle judiciaire depuis les faits, sera, lui, représenté par Me Chantal Corbier d’Hauteville, pénaliste reconnue du barreau de Montpellier. Il était âgé de 25 ans au moment des faits et a toujours nié sa responsabilité dans cette affaire.
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