Comps-la-Grand-Ville. Le retour du confinement semble propice à se recentrer sur les petits bonheurs du quotidien

En ce début de printemps, les petits plaisirs du quotidien ce sont les fleurs jaunes soleil du forsythia, l’explosion de pétales pâles et rosée sur le magnolia, tout près, là, face à sa fenêtre ; mais il se peut qu’un souffle de déception édulcore quelque peu ce petit bonheur, car trop douces, trop fragiles, certaines de ces pétales n’ont pas su résister aux gelées de ces derniers jours.

Le lilas mauve du voisin ou celui du fond du jardin, a bien défié les morsures du gel, lui, il continue sa floraison ; on aime s’en approcher pour respirer sa fragrance tendre et délicate.

Devant sa porte, les petits bonheurs du quotidien ce sont ces rangées de jonquilles qui peu à peu cèdent la place aux tulipes, aux jacinthes fières d’être les premières reines de beauté qui se balancent avec orgueil dans nos jardins ou sur les bords des chemins, bravant le vent et le froid encore vif . C’est encore la corbeille d’or et d’argent, ô certes elles ne remplissent pas nos portefeuilles, mais qu’importe puisqu’elles émerveillent nos yeux lorsqu’on sait prendre un peu de temps pour les admirer.

En pleine nature, dans nos prés ou nos forêts, les petits bonheurs au cours d’une promenade, ce sont les primevères, les pissenlits, les stellaires, le myosotis, les tapis de pervenches ou de véroniques, la pâquerette, le bouton d’or, la jacinthe des bois, la pulmonaire, pour n’en citer que quelques-unes parmi des milliers d’autres.

Enfin, les paroles d’une chanson ne font que confirmer ce "pouvoir des fleurs" : "Changer les cœurs, changer les choses, avec des bouquets de roses… L’amour devant… grâce à des fleurs des champs…".