Justice : trois ans de prison et une injonction de soins pour le pédophile ruthénois

  • Il n'y avait aucune partie civile.
    Il n'y avait aucune partie civile. Centre Presse Centre Presse - José A. Torres
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Jugé ce vendredi après-midi, en comparution immédiate, pour répondre des faits de détention et de diffusion d'images de mineurs présentant un caractère pornographique, mais aussi de corruption de mineurs, un trentenaire ruthénois a été condamné à 3 ans de prison ferme. Son maintien en détention a également été prononcé dans la foulée.  De plus, pendant 5 ans, le jeune homme bénéficiera d'un suivi sociojudiciaire, il devra travailler et ne pas entrer en contact avec des mineurs.  

Cette peine suit à la lettre les réquisitions du ministère public Clément Jacquet.  Pendant son  réquisitoire, ce dernier a mis en lumière  "les  travers" d'un garçon que des experts psychiatriques  ont qualifié de "pervers sexuel".  Dans leur "volumineux" rapport revient souvent le mot  paraphilie. "Vous savez ce que cela veut dire", demande le président Robin Planes à l'intention du prévenu. "Non", répond-il. "cela traduit notamment  la quête de plaisirs sexuels avec des partenaires non adaptés".  Debout, dans le box, le prévenu semble fixer un point imaginaire devant lui. Mince, le visage pâle et les traits tirés on parvient tout juste à distinguer ses yeux rendus minuscules par l'action des lunettes à doubles foyers. Sans détour, il va reconnaître tous les faits qui lui sont reprochés. Une histoire sordide qui aurait pu le conduire aux Assises s'il n'avait pas été stoppé dans son élan. C'est sa petite amie qui  est  à l'origine de son arrestation. Ils se sont rencontrés à Sainte-Marie où ils étaient tous deux suivis.

Il se masturbe sur les dessous des jeunes filles

Elle avait découvert des culottes de petites filles dans la housse de l'ordinateur qu'elle lui avait prêté. Les policiers en poussant plus loin leurs investigations découvrent que l'ordinateur contient des milliers d'images, ainsi que plusieurs dizaines de films à caractères pédopornographiques.  Des images que l'accusé échange avec d'autres personnes via des sites internet sécurisés. À chaque fois le pervers ruthénois  s'emploie à effacer ses traces dans l'historique de son ordinateur.  Via des messageries spécialisées, il entre en contact avec des mineures en se faisant passer lui aussi pour un mineur, alors qu'il est âgé de 28 ans en réalité. Parvenant parfois à récupérer les dessous des jeunes filles avec qui il est en contact, il se masturbe dessus et en fait allègrement profiter ses contacts.   

"Si je fais cela, c'est pour ne pas faire pire en passant à l'acte", se défend l'accusé.   Durant son interrogatoire au poste les policiers découvrent que le Ruthénois avait déjà eu maille à partir avec la justice qui lui reprochait le viol de sa sœur alors âgée de 9 ans. "J'aimerais être différent je veux que l'on m'aide", implore-t-il en allant même jusqu'à demander une castration chimique.  Le tribunal n'ira pas jusque-là. Néanmoins, une main salvatrice lui a été tendue ce vendredi  à l'issue du verdict prononcé par les juges. Reste à la saisir.

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