Paris. Marilise Miquel : "La fédération affiche une très forte capacité d'adaptation"

Abonnés
  • Entourée d’une partie de son conseil d’administration, la présidente Marilise Miquel (2e à partir de la droite) a récemment accueilli à Paris, la préfète de l’Aveyron, Valérie Michel-Moreaux (au centre), pour lui présenter, en détail, la fédération des Aveyronnais d’ici et d’ailleurs et lui faire visiter L’Oustal à Bercy, l’immeuble où les étudiants prennent leurs quartiers à la capitale. Entourée d’une partie de son conseil d’administration, la présidente Marilise Miquel (2e à partir de la droite) a récemment accueilli à Paris, la préfète de l’Aveyron, Valérie Michel-Moreaux (au centre), pour lui présenter, en détail, la fédération des Aveyronnais d’ici et d’ailleurs et lui faire visiter L’Oustal à Bercy, l’immeuble où les étudiants prennent leurs quartiers à la capitale.
    Entourée d’une partie de son conseil d’administration, la présidente Marilise Miquel (2e à partir de la droite) a récemment accueilli à Paris, la préfète de l’Aveyron, Valérie Michel-Moreaux (au centre), pour lui présenter, en détail, la fédération des Aveyronnais d’ici et d’ailleurs et lui faire visiter L’Oustal à Bercy, l’immeuble où les étudiants prennent leurs quartiers à la capitale.
Publié le
Propos recueillis par Rui Dos Santos

Succédant au trio composé de Frédéric Lavernhe, Pierre Vincens et Robert Moiroux, Marilise Miquel est devenue en octobre 2020 la première présidente de la fédération des Aveyronnais d’ici et d’ailleurs (créée en 1947). Plaidant, notamment, pour "mettre davantage l’accent sur l’économie" et pour "poursuivre la mutation de l’image de l’amicalisme", l’avocate millavoise âgée de 38 ans, installée à Paris depuis 2010, vient donc de boucler ses six premiers mois à la tête de la "Fédé".

On ne peut certes pas encore parler de bilan. Mais, quel point d’étape faites-vous en tant que présidente des Aveyronnais d’ici et d’ailleurs ?

Vu le contexte, mon regard est très positif. Le millésime 2020 a été une année blanche car il a fallu annuler beaucoup de choses qui étaient pourtant prêtes (On peut parler de crève-cœur) mais, malgré ces aléas liés à cette crise sanitaire, toute l’équipe est très motivée pour lancer des actions. On n’a pas pu se voir, manger ensemble, partager un café... mais la volonté a été clairement de maintenir du lien avec les adhérents. J’ai énormément apprécié cette dynamique, ainsi que la capacité d’adaptation. Personne ne s’est endormi, il n’y a pas eu la moindre hibernation !

Parmi les dossiers principaux à suivre, il y a, bien sûr, le marché des Pays à Bercy début octobre...

C’est un vrai casse-tête ! Mais, Philippe Picou, le chef d’orchestre de cet événement, a peaufiné un projet de telle façon qu’il soit accepté. On a annulé l’édition de l’an dernier, on a courbé le dos, mais il ne faut pas que ça se reproduise. Une année oui, deux c’est inimaginable ! On ne s’en relèverait peut-être pas...

On a adressé un courrier à tous les exposants et leur fidélité fait chaud au cœur. Notre priorité est de maintenir ces retrouvailles économiques et festives avec la totalité des participants. Servir un marché comme d’habitude. Nous pouvons pousser un peu les murs mais, de toute façon, il n’est pas question de choisir qui peut être présent ou pas...

Où en êtes-vous de la traditionnelle rencontre d’été en Aveyron ?

Elle est soumise à la même réflexion qui nous accompagne depuis des semaines : tout le monde a envie, mais tout le monde attend. Elle est prévue jeudi 12 août, sur des bases identiques à l’année dernière, à Argences-en-Aubrac. Le maire Jean Valadier affiche la même impatience que la fédération.

Le mot d’ordre, c’est attendre mais pas les bras croisés...

C’est exactement ça ! On aurait pu se dire "On ne fait rien, on attend que ça passe". On a préféré rebondir. Et l’alternative qu’on a choisie fonctionne. Je ressens ainsi une adhésion forte, une motivation importante. Je suis bluffée par la très forte capacité d’adaptation de la fédération !

Que ce soit au sein du conseil d’administration ou du bureau, il n’y a pas de démobilisation. Beaucoup de choses ont donc été annulées ou reportées (marché des Pays de l’Aveyron à Bercy, rencontres économiques, journée des sports, l’apéro de rentrée pour les jeunes de L’Oustal) mais cela n’a pas empêché de mener diverses réflexions. Nous sommes prêts pour quand la vie normale va reprendre. Nous voulons, notamment, engager des actions en faveur des jeunes...

Quelles sont les nouveautés ?

On a lancé, en particulier, des visio-conférences. Et force est de reconnaître qu’elles enregistrent un succès formidable. On en a proposé six et chacune a connu une très belle audience. Il y en a pour tous les goûts, tous les publics, tous les âges. Il faut s’appuyer sur les nouveaux moyens de communication. La fédération reste fidèle aux traditions et à ses racines, mais elle doit aussi vivre avec son temps. Elle n’est certes pas un office de tourisme mais elle a néanmoins un rôle fédérateur. On a pour mission de faire connaître l’Aveyron et de donner envie d’y aller, en vacances mais également pour s’y installer.

Depuis votre élection, la fédération est plus présente sur les réseaux sociaux. Ce n’est pas un hasard.

Vu le contexte sanitaire lié au Covid-19, mais pas seulement, nous vivons une année charnière. Le choix a été fait d’être davantage présent sur Facebook et LinkedIn. Il s’avère d’ailleurs payant puisque nous comptons plusieurs centaines d’abonnés en l’espace de trois semaines. Du coup, nous lançons un nouveau site internet, plus actuel, plus facile d’utilisation, qui doit être un outil de communication. Nous ne sommes toutefois pas en mode rupture. ça s’inscrit, en effet, dans la continuité. Pas de révolution mais uniquement une évolution !

"L’aveyron en seine" le 7 octobre

Comme en 2019, "Centre Presse" et la fédération des Aveyronnais d’ici et d’ailleurs vont faire cause commune pour être sur le devant de la scène ou, plus précisément, pour mettre l’Aveyron en Seine. En effet, plus de 400 convives embarqueront sur la péniche Le diamant bleu, jeudi 7 octobre, pour une visite nocturne de Paris, tout en partageant un repas préparé et servi par des chefs aveyronnais. La deuxième édition de cette croisière dans la capitale donnera un avant-goût du 21e marché des Pays de l’Aveyron qui débutera le lendemain pour trois jours à Bercy.

Les personnes qui veulent être sur Seine peuvent contacter Christine Rigal au 06 30 99 50 96.   

Cet article est réservé aux abonnés
Accédez immédiatement à cet article
2 semaines offertes
Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?