Saint-Affrique : le service de santé au travail obligé de fusionner en 2022

  • L’avenir du service médical interentreprises du Sud-Aveyron a été évoqué.
    L’avenir du service médical interentreprises du Sud-Aveyron a été évoqué.
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JDM

Les bilans des années 2019 et 2020 ont été dressés lors de cette assemblée générale.

Le Service médical interentreprises du Sud-Aveyron (Smisa) a tenu son assemblée générale 2019 et 2020, à l’auditorium de la Seml Saca le lundi 12 avril. Ce service de santé au travail regroupe 652 entreprises du grand Saint-Affricain.

En 2020, le Smisa a quitté ses locaux de l’avenue Jean-Jaurès. Depuis le mois de septembre, il a déménagé sur le site de la Seml Saca, au 1 rue Henri-Michel (au rez-de-chaussée du bâtiment le Dourdou). L’ancien local a été vendu. À Roquefort, le Smisa dispose également depuis le 1er avril d’un nouveau bureau. Celui utilisé jusqu’à présent étant voué à la démolition dans le cadre du projet Roquefort demain.

Au niveau financier, le chiffre d’affaires du Smisa en 2019 est de 441 000 €. L’exercice donne un résultat négatif de 27 000 €. "Avec des fonds associatifs confortables et un bonne trésorerie, l’association reste solide, a précisé le commissaire aux comptes. Pour l’année 2020, il est de 452 000 € et le déficit est de 19 000 €. Ce qui est "absorbé" par le bon état des finances." La cotisation 2021 est fixée à 84 €.

L’avenir du Smisa était le gros dossier abordé lors de cette assemblée générale. Un projet de loi, datant du mois de décembre prévoit que pour fonctionner, un service de santé au travail, doit s’occuper d’au moins 70 000 à 75 000 salariés. "Ils sont incités, pour ne pas dire contraints, de se regrouper pour mutualiser les ressources humaines, administratives, médicales et plutidisciplinaires, a déclaré Jean-Marie Faugier, président du Smisa et directeur général de l’Association belmontaise de services et d’accompagnement pour les personnes handicapées (Abesah). On ne pourra pas les atteindre. En 2020, on a rencontré le service de santé au travail de Rodez. Il fusionne avec le Lot. Celui de Millau commence sa mutualisation avec l’Ametra, une entité montpelliéraine."

Fusion prévue en 2022

Les responsables du Smisa ont vu ceux de l’Ametra le 16 mars. "On a discuté avec des gens honnêtes, tant sur le plan social que sur les objectifs à fournir aux entreprises, a expliqué Jean-Marie Faugier. Face à la pénurie de médecins du travail, il faut développer des équipes pluridisplinaires pour assurer toutes les missions auprès des entreprises. Il y aura toujours une annexe à Saint-Affrique. Je n’y vois pas de risque particulier en terme de perte et on n’a pas trop le choix.Des missions peuvent être transférées aux médecins de ville avec le dossier médical partagé. Il y aura une représentation employeur au sein de chaque structure qui fusionnera."

Concrètement la fusion absorption du Smisa par l’Ametra est prévue au 31 décembre 2022, avec une première étape de rapprochement conventionnel préalable. Les services de santé au travail de Marvejols et de Ganges rejoignent également l’Ametra. "Il faudra harmoniser les cotisations, a souligné le président du Smisa. La moins chère est de 73 € à Millau et la plus élevée est de 119 €. Il y a une vrai volonté d’homogénéisation au niveau national."

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