Millau : Emmanuelle Gazel en réunion avec Emmanuel Macron

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  • La maire de Millau a passé près de 2 h 30 avec Emmanuel Macron.
    La maire de Millau a passé près de 2 h 30 avec Emmanuel Macron. ML
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JDM

La maire de Millau faisait partie des 15 élus, invités par le président de la République, jeudi 15 avril pour évoquer le calendrier de reprise du mois de mai.

Quand Emmanuelle (Gazel) rencontre Emmanuel (Macron). Ce jeudi soir, en visio, pendant près de 2 h 30, la maire de Millau était de la réunion avec le président de la République et 14 autres élus. Ils ont évoqué ensemble, un calendrier de reprise de l’activité et leur point de vue sur la situation actuelle. "Nous étions invités à prendre la parole sur trois sujets, détaille l’édile de la cité du gant. Tout d’abord, notre point de vue sur la gestion de la crise, puis la période de confinement dans laquelle nous sommes et enfin sur la relance." Parmi les 15 élus présents lors de ce rendez-vous, "essentiellement des maires de petites communes", explique Emmanuelle Gazel. "Beaucoup ont parlé de la complexité et du manque de lisibilité dans les mesures et les aides de l’État, qui ne sont pas faciles pour les petites communes, révèle la maire. La territorialisation des mesures, en fonction du taux d’incidence du bassin de vie est aussi pas mal revenue, comme la réouverture des lieux culturels."

Au cours de cet entretien, où chacun a eu la parole, avant d’attendre des réponses, ou non, du Président, Emmanuelle Gazel a mis en avant trois points. "Tout en saluant les mesures d’accompagnement, je me suis inquiétée du fait que l’on fragilise les plus fragiles avec la réforme de l’assurance chômage. J’ai demandé d’y renoncer dans ce contexte de crise." Puis un point qui lui est cher, dont elle a la délégation à la Région, la jeunesse. "Je m’inquiète du décrochage et de leur scolarité dégradée avec une baisse des dotations." À l’image de la motion, envoyée plus tôt dans la semaine au ministre de l’Éducation, Jean-Michel Blanquer.

La seule demande à laquelle la maire de Millau a eu droit à une réponse par Emmanuel Macron concerne les aides aux collectivités. "Sur la partie fonctionnement, il y a aussi un surcoût. Par exemple, à Millau, pour le centre de vaccination, nous en sommes déjà à 5 000 € avec la mise à disposition de la salle des fêtes et du personnel. Ça ne devrait pas être à la charge des collectivités." À cela, le président a indiqué "que le Premier ministre allait organiser un grand rendez-vous sur les finances locales" et que pour assumer "la charge de guerre, l’État devrait avoir un geste pour les collectivités".

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