Rodez : les travaux du Carrefour Contact ont débuté

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  • Les travaux de sécurisation ont lieu à l’intérieur du magasin.
    Les travaux de sécurisation ont lieu à l’intérieur du magasin. Archives J.-A.T.
Publié le
Salima Ouirni

Depuis quelques jours, la mairie fait poser un filet de sécurité sur le faux plafond qui s’est effondré en janvier. Elle espère ainsi faire rouvrir le Carrefour Contact. Mais la solution est entre les mains des experts pour l’instant.

Comme l’a promis la mairie, propriétaire des murs du Carrefour Contact, les travaux de sécurisation du faux plafond sont en cours de réalisation. Pour rappel, ce faux plafond s’est littéralement effondré sous le poids de la neige, en janvier dernier. Depuis, l’enseigne commerciale est fermée.

En attendant la bataille des experts et des assurances, la Ville a décidé d’entreprendre cette première étape. "Si les experts nous donnent le feu vert, on sera prêt pour l’ouverture", annonce la collectivité. En tant que responsable des lieux, elle a pris en charge le financement du filet de sécurité ainsi que les travaux, en attendant les résultats de la bataille judiciaire : "Nous avons fait acter au juge l’achat du filet. Selon l’issu de cette affaire, nous verrons bien qui paiera. Ce qui nous importait, c’était de faire rouvrir le magasin au plus vite. C’est important pour le quartier, pour les salariés et pour les clients en général."

Les habitants du quartier de l’Amphithéâtre se sont mobilisés, récemment, à travers une pétition (lire par ailleurs).

Du côté du patron du Carrefour Contact, on reste dans l’expectative. "Je trouve très bien que la mairie anticipe en faisant poser ce filet, mais cela sera-t-il suffisant ?", s’interroge Nabil M’Zouri. Et d’ajouter : "Je ne sais pas si cette protection suffira à garantir la sécurité des personnes, que ce soit mes collaborateurs, comme le public et les clients. Ni la mairie, ni moi-même ne sommes compétents pour le dire."

L’expertise nécessaire pour une réouverture n’a pas été fixée

Nabil M’Zouri considère cette étape comme "une mesure conservatoire, ou un pansement sur une plaie". Pas sûr donc que cela suffira à faire rouvrir l’enseigne, d’après lui.

La réponse est entre les mains des experts. Eux seuls décideront si oui ou non, le filet de protection permet de garantir l’intégrité physique des quatorze salariés de Carrefour et du millier de clients qui passe chaque jour dans les lieux. En attendant que la date de l’expertise soit fixée, la mairie comme le chef d’entreprise croisent les doigts.

Après ça, les deux acteurs pourront entreront dans une nouvelle phase, celle de savoir qui est responsable du problème. Une bataille judiciaire qui s’annonce ne devrait pas impacter la clientèle.

Pétition : plus de 800 signataires

Fin mars, n’en pouvant plus d’attendre, des clients de l’enseigne ont lancé une pétition, demandant la réouverture. Sillonnant les rues, ils avaient obtenu 120 signatures en une journée.

Depuis, les habitants du quartier sont fiers de revendiquer 800 signatures. "Je viens d’apprendre qu’une autre pétition circule aussi sur internet", se réjouit Marie-Christine Augé, une des porte-parole du quartier.

 

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