A Espalion, la Cabrette attend avec impatience la reprise

Abonnés
  • Jean-Luc  Pommier a souhaité poser aux côtés du buste du président fondateur Joseph-Vaylet qui trône au pied du Vieux-Palais.
    Jean-Luc Pommier a souhaité poser aux côtés du buste du président fondateur Joseph-Vaylet qui trône au pied du Vieux-Palais.
Publié le
CORRESPONDANT

Cette semaine nous ouvrons nos colonnes au président Jean-Luc Pommier qui nous parle de son association.

Normand d’origine, Jean-Luc Pommier est arrivé à Espalion à la fin des années 1970. S’il s’est très vite investi dans le milieu associatif sportif (foot, pétanque, quilles) c’est le plaisir de monter sur scène qui l’attire. C’est au sein de l’association Squart’Théâtre qu’il va présider de nombreuses années avant de rejoindre le groupe folklorique local.

Présentez-nous

votre association.

La Cabrette du Haut-Rouergue a été fondée à Espalion le 24 avril 1960 par le Majoral Joseph Vaylet, Lucien Miquel et Robert Roucous. Le groupe compte aujourd’hui une cinquantaine d’adhérents. Il a pour vocation de transmettre les traditions d’Espalion et du Haut Rouergue à travers sa musique traditionnelle, ses danses, ses chants et ses costumes. Ces danses et chants représentent des scènes de la vie rurale du terroir.

La Cabrette du Haut Rouergue adhère au Félibrige, à l’Union des Groupes Folkloriques de France (UGFF) et au Festival du Rouergue. La Cabrette du Haut Rouergue a une longue histoire, elle a fait voyager notre culture dans nombreuses régions de France mais aussi à l’étranger (Pigüé en Argentine, Allemagne, Italie, Portugal... ).

Comment, vous Normand d’origine, vous est venu votre intérêt pour le folklore rouergat jusqu’à en arriver à la présidence ?

Toujours attiré par le spectacle et les traditions, en 2013 j’ai rejoint le groupe et très vite appris les danses. J’y ai trouvé un réel plaisir. Je me suis vite aperçu que c’était un groupe très motivé, avec un potentiel pour faire de très beaux spectacles. J’ai intégré le bureau et ensuite accepté la présidence en novembre 2015. Personnellement je remercie les danseurs, les musiciens car sans eux rien ne serait possible.

Comment vivez-vous cette période de pandémie et quelles en sont les conséquences pour l’association ?

L’année 2019 avait été très animée avec plus de 50 sorties dans différentes régions de France et à travers tout le département. L’année 2020 s’annonçait très belle avec beaucoup de spectacles en prévision et surtout la grande manifestation marquant le 60e anniversaire de la troupe avec la participation de huit groupes folkloriques. En mars 2020 la crise sanitaire nous a obligés d’annuler ce rendez-vous et les spectacles. Nous avons quand même réussi à faire une quinzaine d’animations. C’est une période très difficile. Nous ne pouvons plus nous voir pour répéter et cela nous affecte beaucoup car La Cabrette est une grande famille et nous prenons plaisir à nous retrouver. Malgré la crise nous gardons un contact régulier. Nous devions fêter les 60 ans ce week-end mais pour une deuxième fois nous sommes obligés d’annuler. Cela est reporté aux 23 et 24 avril 2022.

Que prévoyez-vous pour 2021 et quels vœux formulez-vous ?

Mon vœu le plus cher est de pouvoir nous retrouver rapidement pour la convivialité, remettre nos costumes, danser et... remonter sur scène. Pour 2021 nous avons déjà des réservations pour l’automne (Montpellier, Albi, marché de Noël, marché de pays, thé dansant, animations de crèches... ) que nous espérons pouvoir honorer et retrouver ainsi notre public.

Cet article est réservé aux abonnés
Accédez immédiatement à cet article
2 semaines offertes
Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?