Football : pour Thomas Fretté, préparateur physique, le groupe de Rodez "est frais"

  • Thomas Fretté : "Je nous trouve bien physiquement. Maintenant, il faut que ça nous rapporte des points ce week-end."
    Thomas Fretté : "Je nous trouve bien physiquement. Maintenant, il faut que ça nous rapporte des points ce week-end." J.-L.B. - Reproduction Centre Presse
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Thomas Fretté, préparateur physique du Raf, a fait le point sur l’état de forme de l’effectif avant la réception du Havre, samedi 24 avril.

Une semaine à trois matches fin avril se gère-t-elle de la même façon qu’à un autre moment de la saison ?

C’est pratiquement pareil, oui. Il est certain qu’étant donné qu’on est en fin de saison, on va vraiment être en quête de fraîcheur, mais dans les faits, on fonctionne comme en février, quand on avait enchaîné les matches. Pendant que le groupe était à Châteauroux, mardi, le reste de l’effectif a réalisé un gros travail de son côté. Il y avait une remise en route avec du cardio, pour se mettre dedans, puis de l’intensité, avec pas mal de travail d’appuis, de vivacité, et toujours beaucoup de répétitions, pour solliciter les organismes. Le but était d’éviter des disparités dans les niveaux de forme entre ceux qui jouent souvent et ceux qui jouent moins. Mercredi, ç’a été récupération pour tout le monde.

Les joueurs ont-ils récupéré de la même façon après le match face au Paris FC, samedi, qu’après celui contre Châteauroux, mardi ?

Je trouve que ç’a été mieux après Châteauroux, malgré la route et l’arrivée à 2 h du matin à Rodez. Je les ai trouvés plus frais hier (mercredi, NDLR) que dimanche. Après, ce n’était pas la même intensité pour les deux matches. En tout cas, les mecs sont bien et le groupe est frais, ce qui s’explique par le fait que le coach a pas mal fait tourner, avec quatre joueurs seulement qui ont disputé les deux rencontres.

Dans quelle forme se trouve le groupe d’un point de vue global ?

Bonne. Il y a des différences entre les joueurs qui ont quasiment disputé tous les matches et ceux qui ont moins joué mais pour une première année complète en Ligue 2, je trouve qu’ils sont dans de bonnes dispositions et récupèrent bien. Je suis satisfait de notre état physique. Je voudrais que ce soit encore mieux mais on fait nos matches, donc…

Vous le dites, l’an dernier, vous n’aviez pas vécu cette période du fait de la fin prématurée de la saison à cause de la crise sanitaire. Y avait-il un peu d’inquiétude cette année avant de la commencer ?

Oui, on se pose forcément toujours des questions. La saison passée, on n’a disputé que vingt-huit matches, donc là, on avait quelques petites interrogations, notamment concernant notre capacité à avoir le volume pour bien finir. On a essayé de gérer au jour le jour et je pense que ça se passe bien. Je nous trouve bien, y compris sur le plan mental. On est peut-être même un peu trop sereins mais je préfère ça à un groupe qui panique.

Pour finir, en quoi consiste le travail physique en fin de championnat pour une équipe luttant pour assurer son maintien ?

On mise sur l’intensité, en s’entraînant avec la même que celle que l’on met en match, mais en diminuant le volume pour garder de la fraîcheur, autant physique que mentale. L’erreur serait d’arrêter de travailler, de penser que l’on est plus frais si l’on ne bosse pas. Il faut vraiment conserver la même intensité pour que le corps soit prêt pour le jour du match.

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