Les Grands Ruthénois invités à agir pour leur mobilité

Même si la tâche qu’il reste à accomplir est encore énorme, ça fait plaisir de voir que la politique en matière de transports alternatifs est en train d’évoluer dans le bon sens », remarque Mélanie qui vient de poser le pied à terre pour mesurer de visu l’avancée du chantier de réalisation d’une voie de circulation douce, route de Moyrazès. Porté par la Ville, ce nouvel aménagement dédié aux cyclistes et aux piétons va venir compléter le Schéma d’agglomération des circulations douces, élaboré par en 2002 par Rodez Agglomération, qui l’a complété en 2005 dans le cadre de son Plan global de déplacements. Depuis, l’émergence au niveau régional et national de nouvelles mesures, a conduit Rodez Agglomération à mettre à jour son Schéma des circulations douces. La collectivité venant tout juste d’être nominée par l’Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise d’énergie) dans le cadre d’un appel à projets intitulé « Vélo et territoire », en vue de le compléter et d’œuvrer pour favoriser la pratique du vélo au quotidien.
Pour la jeune Castonétoise adepte de la petite reine, « c’est une excellente nouvelle ». Mélanie, en effet, rêve du jour où elle pourra rallier, sur une voie dédiée, le chef-lieu du département où elle travaille à son lieu de résidence castonetois. « Ça irait plus vite si on obligeait les constructeurs routiers à prévoir systématiquement une voie de circulation douce à chacun de leurs projets routiers. Comme aux Pays-Bas ou au Danemark. »

Questionnaire en ligne

« Plus on fera de la place aux vélos, plus il y aura de pratiquants », insiste la jeune femme en enfourchant son vélo. Avant de reprendre sa route, cette dernière invite « tous ceux qui voudraient davantage de pistes cyclables et autant de chemins piétonniers », à répondre au questionnaire de Rodez Agglomération invitant les Grands Ruthénois à agir pour leur mobilité de demain.
Preuve que les adeptes des modes de circulations alternatifs sont de plus en plus nombreux sur le territoire, le questionnaire publié le mois dernier a déjà recueilli plus de 300 réponses. L’occasion pour les techniciens de la collectivité de mieux connaître les habitudes de déplacements des habitants, mais aussi leurs attentes en la matière. Autant de réponses qui permettront, dans un second temps, de définir les pistes d’actions en faveur des déplacements doux.