Villefranche-de-Rouergue. La Ville et son maire cultivent le détail patrimonial

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  • Le maire, Jean-Sébastien Orcibal, et les employés  à l’œuvre rue Bories.
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GDM

Régulièrement, le premier édile arpente la Bastide pour détecter tous les défauts et y remédier afin de donner une autre vision du cœur de ville.

On le savait, Jean-Sébastien Orcibal a sa ville dans la peau. Il connaît son sujet sur le bout des doigts. Il l’avait encore démontré récemment en recevant la préfète de l’Aveyron à l’occasion de la signature d’un avenant à la convention Action cœur de ville et en l’entraînant dans les moindres recoins des quatre "gâches" de "sa" bastide. C’était le 3 mars dernier. "C’est quand même mieux d’expliquer tout ça sur le terrain !"

Plus récemment, son allure n’a toujours d’égale que son acuité visuelle. Il voit tout. Tous les défauts. Rien ne lui échappe. Son œil est parfaitement aiguisé. On démarre par le pont des Consuls, puis volte-face, direction la rue de la République que l’on remonte en s’arrêtant à droite, à gauche, dès qu’il remarque quelque chose qui a été corrigé ou devra l’être. On passe sous les arcades Saint-Martial, Reyniès et Alphonse-de-Poitiers. On oblique dans la rue du sergent Bories où le maire rejoint les employés municipaux occupés à desceller des plots en béton, l’opération qui préoccupait les riverains. " Je salue les équipes, que ce soit les maçons où les jardiniers, qui ont à cœur de travailler sur l’embellissement de la ville ", lance Jean-Sébastien Orcibal.

Des projecteurs aux venelles

Dans cette portion de rue, au niveau de la place de la Fontaine, "il s’agit de sécuriser et harmoniser en même temps". Aussi, ces gros plots seront remplacés par des bites patrimoniales, plus judicieusement installées. Ces mêmes bites seront installées pour renforcer la sécurité des terrasses et se prémunir contre les voitures bélier devant certains magasins. "Il faut améliorer le cadre de vie. On va dans le détail, on passe partout." En effet, tous les quinze jours, le maire parcourt une rue ou un quartier, avec son équipe, afin d’analyser tout ce qui ne va pas.

"Plutôt que de fixer un nombre incalculable de choses à faire en bloc, je préfère détailler secteur par secteur, y repasser ensuite pour voir si on n’est pas passé à côté d’autres défauts et ainsi de suite."

Ici c’est un projecteur cassé, là c’est un mobilier urbain usagé, ici c’est un panneau obsolète d’entrée de ville, là encore des fils qui pendent sans raison. Ici une borne à incendie en plein milieu d’une placette dont le look décalé détonne et qui sera remplacée par une borne patrimoniale en fonte.

Là ce sont des venelles (latrines médiévales) recouvertes de couches d’affiches déchirées et d’autres entrouvertes où des dépôts d’ordures sauvages s’entassent. Enfin, des tags sur des murs le font réagir.

Redorer le blason de la ville

"On lance un nouveau process. Avant il fallait demander à chaque fois l’autorisation au propriétaire pour intervenir, maintenant on met en place une autorisation permanente jusqu’à révocation. Tout propriétaire intéressé peut se rapprocher de la mairie afin de la remplir", explique-t-il.

Face au musée Urbain-Cabrol (Muc), dont la façade sera rénovée, le maire explique aussi sa volonté d’habiller de bois certains immeubles, comme le centre social, dans un esprit "Belle époque" et de revoir certaines devantures comme celle de l’Université des savoirs partagés (USP) par exemple.

"Il y a une volonté de patrimonialisation. On essaie de réaliser une approche qualitative du cadre de vie". Idem pour les câblages pour lesquels le maire souhaite travailler avec France Télécom. "Nous menons une politique globale d’esthétique. Notre but est d’épurer, de repatrimonialiser". Et voilà Jean-Sébastien Orcibal qui repart à grandes enjambées vers un autre rendez-vous… Objectif toujours en point de mire, redorer le blason de la bastide !

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