Élections : les "marcheurs" aveyronnais souhaitent "s’ouvrir"

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  • Jean-François Rousset est le référent LREM en Aveyron.
    Jean-François Rousset est le référent LREM en Aveyron.
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Guilhem Richaud

Jean-François Rousset, le référent LREM en Aveyron, détaille la stratégie de son parti pour les échéances électorales à venir.

À quelques semaines des élections départementales et régionales, les partis politiques aveyronnais affinent leurs stratégies. Chez LREM, c’est Jean-François Rousset, par ailleurs élu à Montlaur, mais aussi président du Sydom (syndicat des ordures ménagères), qui est le référent départemental. Il précise la position de la majorité présidentielle en Aveyron pour les deux prochains scrutins, mais aussi pour 2022.

Comment animez-vous le réseau des marcheurs aveyronnais actuellement ?

Nous faisons des visio-réunions régulières qui nous permettent de travailler avec les adhérents du département. J’organise des réunions sur différentes thématiques. On en fait ensuite une synthèse qu’on fait remonter au niveau local, mais aussi aux différents courants du mouvement, que ce soit au niveau régional, puis national. On peut aussi les faire passer aux députés quand c’est très important.

Quels sont les thèmes de ces rendez-vous ?

Nous avons des groupes thématiques sur l’agriculture, l’économie, la santé, la société, la justice… Récemment, nous avons travaillé sur les problèmes de foncier agricole, qui concernent pas mal l’Aveyron. Nous avions comme intervenant un député du Tarn, qui connaît bien ces sujets, ainsi que Pauline Cestrières, la suppléante de Stéphane Mazars, qui est agricultrice dans le Nord-Aveyron, ainsi qu’un expert auprès de l’Europe, qui nous a expliqué les tenant et les aboutissants notamment de la Pac. Ce sont des discussions toujours très ouvertes.

Vous avez pas mal de jeunes qui s’impliquent. Quel est leur rôle ?

Nous avons notamment un jeune ruthénois, Mattis Falip, qui est le référent national du mouvement des lycéens avec Macron. Les jeunes avec Macron ont des réseaux plus spécifiques, notamment via internet. Ils sont en lien avec leurs équivalents dans toute la France. Ils sont des échanges plus fréquents et plus directs avec les autres départements. Nous, ça nous arrive de faire une réunion avec les autres marcheurs d’Occitanie, mais c’est moins régulier. Les jeunes nous apportent aussi leur connaissance sur la communication et le numérique. Ils ont des rôles important au sein de l’équipe départementale.

Combien y a-t-il de marcheurs en Aveyron ?

Il y a 1 022 inscrits. La moitié participe à nos différentes réunions. Les autres reçoivent les comptes rendus ainsi que les informations nationales.

Quel va être le rôle des marcheurs dans les échéances électorales à venir ?

Les campagnes vont démarrer. Certains marcheurs vont s’occuper des programmes des candidats. Ils vont aussi être sollicités pour être impliqués sur les réseaux sociaux pour communiquer sur les programmes et les candidats et relayer les évènements, notamment pour les régionales et même pour 2022. Ils serviront aussi de relais pour coller les affiches, pour faire du porte à porte si c’est autoriser, aller sur les marchés…

Où en êtes-vous des discussions avec Vincent Terrail-Novès pour l’établissement de la liste départementale pour les régionales ?

Il y a déjà eu une rencontre et une nouvelle aura lieu dans les prochains jours. Il va faire un rendez-vous numérique avec tous les marcheurs d’Occitanie le même soir. J’ai également, en tant que référent, des échanges avec lui. Avec tous mes collègues d’Occitanie, on se réunit au moins une fois par semaine avec pour objectif d’alimenter le programme de LREM pour les régionales. Cela fait longtemps que nous travaillons dessus et maintenant que Vincent Terrail-Novès a le soutien de la majorité présidentielle, le groupe des marcheurs alimente sa campagne en fonction des besoins.

Où en êtes-vous concrètement pour la liste aveyronnaise ?

Les têtes de listes seront annoncées la semaine prochaine, puis déclinées ensuite territoire par territoire.

Et pour les départementales, comment cela va-t-il se passer ?

Nous avons beaucoup plus de souplesse pour organiser notre stratégie et nos alliances. Il faut cependant une cohérence avec la stratégie régionale. En ce moment, il y a beaucoup de discussions, avec plusieurs candidatures de droite, du centre et de la gauche. Pour nous, l’idée, c’est d’avoir des candidats qui portent l’étiquette où pas, mais qui s’engagent dans une vision progressiste de la gestion du département et qui ont l’intention de soutenir la candidature d’Emmanuel Macron en 2022. On est ouvert, de la gauche à la droite puisque c’est l’ADN d’En Marche. Sur beaucoup de dossiers, on a la capacité de travailler avec chacun. On en a un peu marre de classer les gens en catégories pour prévoir un deuxième et un troisième tour.

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