Covid : Daniel Julien, le maire de Pont-de-Salars, témoigne des heures "très difficiles" de la maladie

Publié sur les réseaux sociaux lundi soir, le témoignage de Daniel Julien, maire de Pont-de-Salars touché par le Covid-19, a été partagé des centaines de fois. "Si mon témoignage peut servir de message : prenez soin de vous, respectez strictement les consignes sanitaires, évitez ces moments difficiles à vos proches. La vaccination est essentielle", a indiqué le quinquagénaire, après avoir livré son parcours du combattant contre le virus. Touché et testé positif fin mars, le quinquagénaire, qui entame son deuxième mandat à la tête de Pont-de-Salars, a été hospitalisé début avril au centre hospitalier Jacques-Puel.

Neuf jours en réanimation

"Les symptômes s'étaient aggravés au fur à mesure des jours", raconte-t-il alors qu'il fut admis en service de réanimation seulement deux jours après son arrivée à l'hôpital de Rodez. "Des heures émotionnellement, physiquement très fortes et très difficiles allaient se succéder devant l'incertitude de l'évolution de la maladie. Quand le souffle s'amenuise, quand l'on sent la fragilité du fil de la vie...", écrit-il, tout en remerciant ses proches et le soutien reçu des Salarsipontains. Sans oublier de remercier les équipes soignantes : "J'ai reçu le soutien d'une équipe soignante dès le début de cette épreuve, j'y adresse mes plus grands et mes plus sincères remerciements, avec la rencontre de fort belles personnes. Leur situation après un an d'épidémie (et non de vagues) est toujours aussi difficile à vivre, avec des répercussions dans leur vie familiale, dans leur vie professionnelle mais aussi leur état psychologique."

"À très bientôt"

En tout, Daniel Julien passera neuf jours en service de réanimation. Face à une amélioration de son état de santé, l'édile a pu regagner le service des maladies infectieuses où "encore une fois on m'a aidé à franchir les étapes", explique-t-il. Avant de sortir, enfin, de l'hôpital et de rejoindre le SSR (Service de soins et de réadaptation) de Ceignac, non loin de son Lévezou. "Je vous dis à tous : à très bientôt", a-t-il lancé, lors de son témoignage rappelant à tous que le virus est toujours bel et bien présent et touche "tout le monde".