Jonathan, le Millavois de Koh Lanta : " Jusqu’au dernier bulletin, j’ai douté de la stratégie "

Les vendredis passent, mais il est toujours là. Son équipe des "rouges" est bien écimée, mais Jonathan et quatre autres font désormais face à six "jaunes". Telle est la physionomie du jeu actuellement. Même réunifiés en "blanc", ces adversaires sont décidés à s’éliminer les uns après les autres, à coups de stratégies plus ou moins bien appréciées des téléspectateurs. "Quand on est arrivé sur le camp des jaunes, nous étions résignés avec Arnaud, mais on fera tout pour ne pas être les prochains", confie le conquérant.

"Nous n'avions pas le choix, c'était mathématique"

Le Millavois revient sur le dernier conseil où il aurait pu dire au revoir à son aventure. "On s’était mis d’accord. Le quatuor fort que l’on a découvert à l’épreuve du tir à l’arc a, je pense, fait pencher les filles sur le fait qu’elles ne seraient pas intégrées chez les adversaires. Face à cette alliance, il a fallu s’en charger." Et puis, un bonheur n’arrivant jamais seul, Vincent change de camp face aux remarques de son équipe. "À partir du moment où Shanice a mis la pression à Vincent et qu’il n’a pas apprécié, ça a été une chance pour nous. Quand il nous a dit "On vote pour elle", on l’a tous fait. Il nous aurait dit un autre prénom, on aurait suivi, nous n’avions pas le choix, c’était mathématique", raconte le grimpeur.

"Sur ce coup-là, Vincent est devenu notre allié mais, comme aux ambassadeurs, il a été fidèle aux jaunes, je n’y croyais pas. Il aurait pu nous la faire à l’envers. Jusqu’au dernier bulletin, j’ai douté."

"Je suis discret, pas le genre à faire des vagues"

Avec moins de candidats, on remarque un peu plus Jonathan dans le jeu. Est-il effacé ou est-ce la réalisation qui veut ça ? Il répond : "C’est très condensé, ce ne sont que quelques heures à la télé pour des jours de tournage. Comme il y a des caractères plus forts que d’autres, je comprends qu’on ne me voit pas plus que ça, mais ça ne me pose pas de problème. Je suis discret, pas le genre à faire des vagues."

D’ailleurs, dehors, entre le masque et les lunettes, ça l’arrange Jonathan de ne pas être reconnu. Sa "starisation" se limite à quelques autographes ou vidéos pour des enfants d’amis de la famille. "C’est dingue de voir le plaisir que ça leur procure, mais c’est aussi un plaisir pour moi", témoigne le Millavois à retrouver ce 30 avril, à 21 h 10, sur TF1.