Rignac. Sentier "Al Travers du Ségala" : à la découverte d’un site naturel

Abonnés
  • Des paysages grandioses et des trésors cachés de la nature sont à découvrir sur ce parcours.
    Des paysages grandioses et des trésors cachés de la nature sont à découvrir sur ce parcours.
Publié le
CORRESPONDANT

Au sud de Rignac, à partir du conservatoire du châtaignier, il existe un sentier de 9 kilomètres appelé sentier ethnobotanique, Passejado Al Travers, en occitan. Ce sentier fait partie des Espaces naturels sensibles. Il est soutenu par le Conseil départemental dans le but de concilier randonnée et découverte du patrimoine naturel remarquable.

Tout au long de ce chemin jalonné de panneaux explicatifs, il est possible de découvrir un paysage parfois sauvage, parfois façonné par l’homme. La visite dure cinq heures avec lecture de tous les panneaux, peut-être aux alentours de trois heures pour une visite moins approfondie ou pour les plus sportifs qui marchent chrono en mains.

Suivant la saison, les promeneurs découvrent que les châtaigniers n’ont pas encore revêtu leur feuillage, que les pommiers sont en fleurs, que les pissenlits, les pâquerettes, les digitales, les violettes des bois, les orchidées sauvages, les genêts de rocaille, les fleurs à verrues, les orties pourraient servir de modèles à un artiste en quête d’inspiration. Au Rocher du chien, nature et silence se mélangent, on n’entend que le chant des oiseaux et le clapotis de la rivière Aveyron qui serpente en contrebas. Et que dire des beaux points de vue sur la vallée de l’Aveyron avec quelques passages escarpés, des coups d’œil sur les monts d’Aubrac et du Cantal entrevus en remontant du côté de La Valette Basse !

Souvenirs du passé

Les panneaux indiquent un départ par l’ancienne voie romaine n°14 qui reliait Boulogne aux Pyrénées par le Massif Central.

À Mirabel que l’on atteint par le sentier de la Messe, la petite église avec sa tour ronde donne l’impression de tout dominer.

À Regardet, l’Histoire et le souvenir s’invitent avec la stèle du maquis Du Guesclin en évocation de la résistance qui s’est constituée au cours de la Seconde Guerre mondiale.

Four à pain, travail à bœufs rénové, secadou rappellent quelques souvenirs du passé.

La découverte de ces lieux est la preuve que l’homme et la nature peuvent coexister. Elle donne aussi quelques éléments de réflexion sur le rapport de la population avec l’environnement.

Ce sentier ethnobotanique est un très beau témoignage sur l’Histoire de ce lieu : passé, présent et futur.

Cet article est réservé aux abonnés
Accédez immédiatement à cet article
2 semaines offertes
Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?