Onet-le-Château : découverte, à travers une balade, du Moulin de Cantaranne

  • Le moulin de Cataranne produit farine de blé ou de seigle et quelques variantes
    Le moulin de Cataranne produit farine de blé ou de seigle et quelques variantes
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CORRESPONDANT

C'est l'un des derniers en activité dans le Ruthénois.

Lorsque les beaux jours reviendront, de belles balades sont à faire sur la commune d'Onet, dont celle qui conduit au Moulin de Cantaranne, l’un des derniers en activité. La randonnée vers le Moulin de Cantaranne se fait au départ du haut de La Vigne. Prendre direction sud-est en empruntant la petite route goudronnée qui longe le lotissement de San Pau.

Traverser avec prudence l’ex-RN 88, le passage à niveau de Cantaranne et suivre en face la route qui va au Moulin de Cantaranne. En arrivant au moulin, s’engager à gauche sur le chemin de terre qui mène à Manhac. Traverser le hameau, passer sous la voie de chemin de fer et repasser de l’autre côté de l’ex-RN 88. Prendre en face la route goudronnée qui monte vers la Souyrinie. Après le hameau, au carrefour, obliquer à 90° vers la gauche et emprunter la piste pour retourner au point de départ. La balade d’un kilomètre et demi devrait convenir à tous.

Avec six générations de meuniers dans leur famille, les frères Pierre et Olivier Mazars sont les actuels propriétaires du Moulin de Cantaranne. Fondé sur la rivière Aveyron, vers 1170-1180, le moulin a bien sûr traversé moult soubresauts historiques, subi maintes transformations et connu presque autant de propriétaires.

Au XIXe siècle il existait 2 000 moulins

Jusqu’au coup d’État de Louis-Napoléon Bonaparte en 1851, c’est la famille Mazenq qui en est détentrice. Puis les arrières grands-parents des frères Mazars, d’abord ouvriers meuniers, le reprirent en mains. Le père Mazars le reconditionna dès 1960. Si au XIXe siècle il existait 2 000 moulins dans le département, aujourd’hui ils ne sont plus qu’une dizaine.

Une disparition notamment due à l’effondrement du prix du blé en 1929, aux quotas à respecter, au changement de style de société et de vie depuis 1968. Les visiteurs pourront peut-être parcourir les extérieurs et intérieurs des lieux, pour découvrir la chute d’eau de 1,80 mètre de hauteur (ce qui donne du poids à l’eau et donc de la puissance au moulin), les différentes crues au cours des siècles, mais également le rouet de la bâtisse, les espaces des meules et de stockage, les tapisseries médiévales aux histoires locales, peu orthodoxes en ces lieux…

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