Rodez : un 1er pluvieux mais fleuri grâce au muguet

  • Lucie, trempée mais heureuse d'avoir vendu presque tout ses brins de muguet.
    Lucie, trempée mais heureuse d'avoir vendu presque tout ses brins de muguet. Centre Presse - Margot Pougenq
  • Les bouquets partaient comme de petits pains.
    Les bouquets partaient comme de petits pains. Centre Presse - Margot Pougenq
  • Sur la place du Bourg, le muguet sauvage d'Inès attirait autant les regards que les fraises voisines.
    Sur la place du Bourg, le muguet sauvage d'Inès attirait autant les regards que les fraises voisines. Centre Presse - Margot Pougenq
  • Les petites cloches du fleuriste Bec (rue du Touat) ont aussi eu beaucoup de succès.
    Les petites cloches du fleuriste Bec (rue du Touat) ont aussi eu beaucoup de succès. Centre Presse - Margot Pougenq
Publié le
M.P.

L’emblème du 1er mai n’a pas manqué à l’appel, ce samedi, sur le marché. En fin de matinée, il fallait cherchait pour dénicher les derniers brins de muguet.

L’expression "partir comme des petits pains" pourrait être remplacée par "partir comme des brins de muguet (un 1er mai)". De petits bouquets de clochettes blanches se sont glissés entre les plants de tomate, les barquettes de fraises et les asperges, ce samedi matin, sur le marché. Malgré la pluie, nombreux étaient les passants qui arpentaient les ruelles du centre-ville, du muguet à la main. Une tradition en ce jour de fête des travailleurs.

"Il ne me reste presque plus rien", s’est réjouie Lucie en regardant son panier, les lunettes embuées. Postée au carrefour Saint-Etienne toute la matinée, la jeune vendeuse a récolté des sous pour les scouts grâce aux brins qu’elle avait cueillis dans son jardin.

Vite vendu

Aux alentours de 11 heures, il fallait fouiller et jouer des coudes (et des parapluies) pour trouver des brins de clochettes. Les petits pots du fleuriste Bec étaient vides, de même pour le panier de Lucie. Mais au milieu de la place du Bourg, Inès avait encore une jolie quantité de bouquets.

"On en a déjà vendu beaucoup, plus de trois sceaux, a-t-elle assuré. Les gens sont en demande." Son grand-père, qui a cueilli ce muguet sauvage, a dû avoir du flair pour en ramasser autant : ce n’est pas la pluie qui a freiné les amateurs de fleurs de se dégoter un petit brin porte-bonheur. 
 

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