Social : un 1er mai pour défendre l’industrie à Rodez, la culture à Millau

  • Une manifestation festive à Millau autour des acteurs de la culture.
    Une manifestation festive à Millau autour des acteurs de la culture.
  • Les problèmes de l’industrie aveyronnaise évoqués à Rodez.
    Les problèmes de l’industrie aveyronnaise évoqués à Rodez.
Publié le
Centre Presse

Plusieurs manifestations étaient au programme, samedi matin, dans le département.

C’est dans un contexte "liberticide" selon la CGT, dû fait de la circulation du Covid, que s’est tenu ce samedi 1er mai à Rodez un rassemblement à l’appel des syndicats CGT, FSU et Solidaires 12. La pluie et la tenue d’autres rassemblements départementaux (Villefranche, Millau, Saint-Affrique, Capdenac et Viviez-Decazeville) ont mis à mal les ambitions de forte affluence, sans pour autant doucher les motivations des participants, qui étaient ce samedi près de 150 devant le kiosque du jardin public.

À travers leurs prises de paroles respectives, les organisations syndicales ont passé en revue leurs inquiétudes ("report de soins, tri des malades, explosion de la précarité et des inégalités, déscolarisation" pour la CGT et Fabrice Massoulié), sans oublier les dossiers du moment, à savoir le devenir des entreprises Bosch et Sam.

Les syndicalistes ont ensuite appelé plusieurs mesures de leurs vœux : "Plan de relocalisation de l’industrie, levée des brevets sur les vaccins, des moyens pour l’hôpital public, régularisation des sans-papiers, l’abandon de toutes les réformes régressives ou la réduction du temps de travail à 32 heures sans perte de salaire."

Mouvement culturel à Millau

À Millau, autre place forte de la mobilisation sociale ces dernières semaines en Aveyron, avec notamment l’occupation, depuis 48 jours, du théâtre de la Maison du peuple, environ 200 personnes se sont retrouvées en cette journée internationale des travailleurs. "Nos revendications vont plus loin que la culture, résume Benoit Sanchez-Mateo, intermittent du spectacle régisseur lumière et artisan de l’occupation du théâtre. Nous parlons davantage d’intermittents de l’emploi que d’intermittents du spectacle. Ce 1er mai est la continuité logique de notre mouvement."

Pour Céline Tabariès, secrétaire de l’Union Locale CGT, "venir soutenir le monde de la culture est d’autant plus important en cette fête du travail un peu particulière". Accueillis par une fanfare, les manifestants ont vu les prises de paroles se succéder, entrecoupées d’intermèdes musicaux. Les principaux acteurs, malgré les dernières annonces gouvernementales quant à la réouverture des lieux culturels le 19 mai prochain, sous le joug d’un couvre-feu reculé à 21 h, dénoncent "un leurre". "Aucun problème social ne sera réglé, pointe Benoit Sanchez-Mateo. Il s’agira d’une reprise à deux ou trois vitesses, sans protocole sanitaire clairement établi, où les petites structures ne seront pas logées à la même enseigne que les plus grosses. Et si nous voulons lutter contre la crise sanitaire, nous sommes contre un pass sanitaire, porte ouverte à toujours plus de contrôles."

Des représentants du personnel soignant ont profité de cette prise de parole pour dénoncer "la destruction du service public et des soins" avant de lancer un chant.

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Les commentaires (1)
Anonyme13114 Il y a 2 années Le 02/05/2021 à 10:29

Qu'ils ailent tous au VENEZUELA, ça nous fera des vacances.