Millau : des chiffres et des lettres au menu du dernier conseil

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  • Martine Bachelet, la grande argentière de la Ville, côté chiffres, et Emmanuelle Gazel, maire, côté lettres.
    Martine Bachelet, la grande argentière de la Ville, côté chiffres, et Emmanuelle Gazel, maire, côté lettres.
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cyril calsina

Covid-19, enfants, euros et autres dates ont parsemé l’ordre du jour du dernier conseil municipal.

C’est par un préambule devenu malheureusement routinier que s’est ouverte la séance du conseil municipal. La situation sanitaire a été dévoilée par la maire : "Nous sommes aujourd’hui (mardi, NDLR), sur la commune de Millau, à un taux d’incidence de 431. C’est mieux, mais encore trop élevé." Ce qui représente moins de cent cas positifs connus sur la ville, dont treize sont hospitalisés au CH millavois. En revanche, "les efforts vaccinateurs continuent. Sur le département, l’ARS considère que 75 % des plus de 75 ans sont vaccinés. Sur les 25 % restants, qui sont trop nombreux selon mon point de vue, la Caisse primaire d’assurance maladie a engagé une action appelée "Aller vers"."

Il était ensuite lancé un appel aux élus en vue des élections des 20 et 27 juin. Au-delà de tenir un bureau, les assesseurs seront vaccinés après inscription et validation des listes auprès de l’ARS. "Comme il y a double élection, nous ne serons pas à 17 bureaux de vote mais à 34, il faut donc être prévoyants en nombre de personnes et programmer la vaccination en amont afin de garantir les meilleures conditions", invitait Emmanuelle Gazel. Elle rappelait ensuite qu’aucun changement de logo ni de blason n’était souhaité par la Ville. Que cette lettre M doublée d’un V n’était qu’un visuel de communication. Que le logo de la Ville reste et restera son blason. En revanche, le terme de "guerrière amazone", posté sur les réseaux sociaux par l’ancien maire Christophe Saint-Pierre, a fait gamberger Emmanuelle Gazel. Croyant d’abord à un emploi "sexiste", celle-ci a creusé en recherchant la définition qui, au final, lui plutôt sied. Tout est bien qui finit bien ?

L’ordre du jour s’ouvrait alors sur les actualités du CCAS

Données par Sylvie Martin-Dumazer et Corinne Compan, un focus a été fait sur le pôle Petite enfance qui représente deux tiers des dépenses du centre et emploie 64 personnes. Ce sont 121 places qui sont à peu près occupées toutes les semaines et cela concerne 180 familles dont la majorité est Millavoise. "En 2020, il y a eu, par rapport aux autres années, 188 nouvelles inscriptions, ce qui fait une augmentation de 22 % et de 45 familles en plus. 269 dossiers sont traités par an ", analysait, notamment, Sylvie Martin-Dumazer.

Maguelone Guibert était alors installée au sein du conseil en remplacement de Didier Daures, démissionnaire, puis un pacte de gouvernance a été approuvé entre la Ville de Millau et la communauté de communes. Il est destiné, surtout, à rapprocher les élus, "à fluidifier et consolider les relations entre communes et communautés, à renforcer le portage collectif des décisions et de l’aide de la communauté par l’ensemble des élus du bloc local, à nourrir et consolider le projet de territoire, à gagner en cohérence, à améliorer le processus de travail en amont des décisions, etc.". Celui-ci sera voté par l’ensemble des communes.

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