Pour l'avenir de l'usine Bosch d'Onet, la direction mise sur l’hydrogène

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  • Les piles à combustibles produites à Rodez vont prochainement subir leurs premiers essais sur route.		Photo Bosch
    Les piles à combustibles produites à Rodez vont prochainement subir leurs premiers essais sur route. Photo Bosch
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Xavier Buisson

À Rodez comme dans le reste du groupe Bosch, les technologies autour de l’hydrogène sont appelées à se développer. Alors que le PDG Wolkmar Denner a annoncé un investissement d’un milliard d’euros en ce sens, la direction du site aveyronnais se dit "convaincue" du succès à venir de ses piles à combustible pour l’alimentation de groupe froid du transport routier de marchandises réfrigérées. Entretien avec Patrick Meillaud, responsable du site.

Aujourd’hui se tient en préfecture un "point d’étape" sur la situation de l’usine, souhaité par la ministre Agnès Pannier-Runacher et sous l’égide de la préfète. De quoi sera-t-il question ?

Nous allons pouvoir présenter les avancées qui ont eu lieu dans le cadre de la négociation, dans la vision d’un accord que nous sommes en train de co-construire avec les organisations syndicales. On va présenter ce qui s’est passé depuis la venue de la ministre, nous souhaitons aboutir à un accord avec les représentants du personnel.

Le PDG de Bosch Volkmar Denner a annoncé un investissement colossal d’un milliard d’euros en direction l’hydrogène (batteries à combustibles et "mini-réacteur" générateurs d’électricité). Où en êtes-vous avec cette technologie dans l’Aveyron ?

L’un des axes importants pour générer de nouvelles activités pour l’usine de Rodez avec l’ambition d’assurer la pérennité du site, c’est un système de pile à combustible pour l’alimentation de groupe froid pour le transport routier de marchandises réfrigérées. Nous avons déjà commencé cette activité, nous avons un premier démonstrateur (prototype, NDLR) qui est à l’usine, qui fonctionne, et nous allons entreprendre des essais sur route à partir du milieu de cette année.

Les projets autour de l’hydrogène sont des projets d’avenir, mais il y a toute une filière et un écosystème à bâtir.

L’hydrogène aura-t-il sa place à l’avenir chez Bosch Rodez ?

Effectivement on entrevoit l’hydrogène comme étant l’un des piliers pour l’avenir du site de Rodez. Dans un premier temps, en termes de développement, c’est un investissement en termes de recherche et développement. Il faut l’émergence d’un écosystème, nous sommes convaincus qu’il va venir, c’est aussi une volonté politique européenne. L’application sur laquelle nous sommes positionnés, nous sommes convaincus qu’elle va se développer et rencontrer un franc succès, possiblement accéléré à terme par une évolution de réglementation.

Qu’en sera-t-il des productions historiques de l’usine à l’avenir ?

Les bougies de préchauffage sont également l’un des piliers pour l’avenir du site. C’est une activité qui est beaucoup moins dépendante du marché européen. Il y a un marché de la rechange important, mais aussi des marchés à l’export qui devraient se maintenir. Pour ce qui est des buses, la pérennisation du site passe par une réduction de la dépendance sur le diesel pour les véhicules de tourisme en Europe… On va conserver de l’activité diesel, mais le marché européen pour les véhicules de tourisme va baisser naturellement.

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