Millau : plus de 100 kg de cannabis saisis, le convoyeur en détention provisoire

  • Présentée en comparution immédiate ce lundi à Rodez, l'affaire n'a pu être jugée.
    Présentée en comparution immédiate ce lundi à Rodez, l'affaire n'a pu être jugée. Archives Centre Presse
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Le conducteur d'un poids lourd a été interpellé par les Douanes à Millau, qui ont découvert dans son chargement une belle quantité de cannabis, herbe et résine. Il devrait pouvoir être jugé le 7 juin. 

Le chauffeur de nationalité bulgare employé par une société de transports roumaine a été interpellé mardi 27 avril par le service des Douanes au péage de Saint-Germain, à Millau, sur l'A 75, au volant de son camion. Lequel contenait, notamment, 94,3 kg d'herbe de cannabis et 7,15 kg de résine du même produit. Cette cargaison lui valait ce lundi après-midi de comparaître devant la chambre correctionnelle du tribunal judiciaire de Rodez : le quinquagénaire devait répondre devant la présidente Emeline Gardes et ses assesseurs, de nombreux chefs de prévention tels que transport, détention, acquisition, et importation de stupéfiants, mais aussi blanchiment de fonds provenant d'un délit douanier.

Bref, un trafic de cannabis en bonne et due forme dont on ne connaît à ce jour ni les ramifications, ni même la provenance exacte. Le prévenu, dont les propos étaient traduits par une interprète,  a choisi en effet de solliciter au tribunal un délai pour préparer sa défense, assurée par Me Cordeiro, agissant pour un confrère de Perpignan. On sait seulement que le chauffeur bulgare vit seul dans son pays, que ses enfants vivent en Angleterre, qu'il doit s'occuper de sa mère et qu'il doit faire face à une situation financière très précaire. 

Son procès a ainsi été reporté au 7 juin. Il avait été placé en détention provisoire à la sortie de sa garde à vue, en fin de semaine dernière. "Quel sort lui réserver avant son jugement, la question se pose car il est important d'être rassuré sur ses garanties de présentation, sur son retour en France" : le procureur de la république Olivier Naboulet ne voit donc qu'une solution, "le maintien en détention provisoire". Me Cordeiro partage cet avis : "Dans ce contexte, il y a peu d'alternatives à l'incarcération". Et le tribunal délibérera également en ce sens. Le chauffeur risque une forte sanction pénale et une amende douanière qui pourrait s'élever à 297.000 euros...

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