Aveyron : après le brochet, en mai, pêche ce qu’il te plaît !

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  • Amélie et son premier brochet lors de l’ouverture, le 24 avril.
    Amélie et son premier brochet lors de l’ouverture, le 24 avril.
  • Le lac de Pareloup, haut lieu de la pêche en Aveyron.
    Le lac de Pareloup, haut lieu de la pêche en Aveyron.
  • Sarah et son frère Pierre réunis autour d’une même passion.
    Sarah et son frère Pierre réunis autour d’une même passion.
  • Encore un poisson record pêché en Aveyron. Encore un poisson record pêché en Aveyron.
    Encore un poisson record pêché en Aveyron.
  • Superbe brochet de 1,17mètre capturé par Florian Molinié.
    Superbe brochet de 1,17mètre capturé par Florian Molinié.
  • Les jeunes se passionnent de plus en plus pour la pêche aux carnassiers.
    Les jeunes se passionnent de plus en plus pour la pêche aux carnassiers.
  • Après le brochet, en mai, pêche ce qu’il te plaît !
    Après le brochet, en mai, pêche ce qu’il te plaît !
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Centre Presse

Ils étaient nombreux, samedi 24 avril, pour l’ouverture du brochet. Avec plus ou moins de réussite. Petits et grands, amateurs ou aguerris, les pêcheurs sont désormais bien "en cannes" pour la suite.

Depuis le 24 avril, jour de l’ouverture du brochet, les pêcheurs aveyronnais sillonnent avec plaisir le département, cet immense territoire où sur l’ensemble des barrages et des nombreuses rivières, évoluent ce fameux "grand bec" si recherché pour sa combativité et parfois ses tailles records.

Depuis plusieurs années déjà, de nombreux pêcheurs préfèrent filmer un combat épique ou photographier leur prise, puis relâcher le poisson. D’autres, au contraire, ramèneront leur trophée à la maison, heureux de partager en famille ou entre amis un mets vraiment délicieux quand il est bien cuisiné. Cette liberté de choix, que les responsables de la pêche associative défendent depuis toujours, est peut-être le meilleur rempart pour faire échec à la radicalité de certaines associations et élus, qui, à Paris, avec force vidéos démagogiques, réclamaient encore récemment l’interdiction de la pêche ou la suppression de la pêche au vif.

Pour l’heure, place à la liberté et au plaisir d’aller à la pêche, place encore à la diversité qui est également de mise lorsqu’on aborde les techniques pratiquées. Leurres durs et souples, bruiteurs ou non, streamers, poisson mort ou vif, pêche du bord ou en bateau, le plus souvent équipés d’échosondeurs…

Aujourd’hui, les pêcheurs disposent d’une très large palette de possibilités, adaptées à chaque saison, à chaque secteur qu’ils explorent, mais également à leur goût, selon qu’ils préfèrent, par exemple, les pêches itinérantes ou statiques. Par ailleurs, bien que le brochet morde plus franchement que le sandre, poisson fantasque par excellence, les pêcheurs de carnassiers, expérimentés ou pas, se souviennent tous de ratés mémorables : hameçon tordu et décrochage, ferrage trop rapide, chandelle devant l’épuisette et disparition du poisson… La capture d’un brochet autant que sa perte, notamment quand celui-ci est de belle taille et d’un bon poids, procurent de fortes émotions, gravées à jamais dans l’inconscient. Ce sont d’ailleurs ces sensations, qui ramènent chaque saison (c’est plus fort qu’eux), des pêcheurs au bord de l’eau. Le plus souvent dans des coins connus, où ils se sentent "chez eux", et où ils espèrent vivre à nouveau des moments inoubliables. Comme c’est le cas ici, sur cette mosaïque de photos, postées par des pêcheurs aveyronnais, toujours prêts à partager leur passion. Alors que le mois de mai est bien entamé, particulièrement favorable quel que soit le poisson recherché, souhaitons à toutes et à tous d’heureuses parties de pêche !

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