Montrozier. Gages : le Taratata de la Smala

C’était fin avril. Jusqu’au 2 mai, à Gages, le chapiteau de la Smala a accueilli durant quatre jours une douzaine de groupes pile-poil, dans le vil but de les filmer, une vilenie qui s’explique par la veulerie covidienne qui s’est abattue sur notre monde. Le festival la Smala a ainsi fait grise mine en 2020, comme bon nombre de manifestations culturelles. Et c’est un euphémisme.

Mais cette année, Covid ou pas, mesures draconiennes ou pas, la Smala a bien lieu... en mode numérique. Avec justement ces douze groupes filmés sous le chapiteau de Gages, douze poulains de l’association Odyssée Spectacles, organisatrice du festival. Douze groupes filmés façon Taratata, d’où le nom de ce rendez-vous via Internet, le Smalatata. Pas de Nagui, mais un Lolo Bonobo pour animer ces rendez-vous numériques de mini-concerts du coin, des petits reportages d’une quinzaine de minutes comprenant une interview de chaque groupe ou artiste, trois morceaux décortiqués sous l’œil de quatre caméras, plus quelques bonus à n’en pas douter croquignolets.

Actuellement en montage, ces douze mini-concerts seront diffusés dans la deuxième quinzaine de mai, à raison de deux par semaine. Au programme les Fines Gueules, Kieran Thorpe, Yarglaa, Berzinc, Un Singe en Hiver, Gémalodoï, Milo, Cocktail Mélotov, les Allumés du Pouce, le Projet Newton, Run Jane Run et Ben. Des show-cases taratatesques à voir sur le Facebook du festival la Smala, qui peuvent servir aussi de catalogue pour des programmateurs avides de ramener de la musique en ce bas-monde...