Rodez : Thierry Laurens, un nouveau président à la MJC

  • Thierry Laurens fut pendant plus de 25 ans le président du club d’escalade.
    Thierry Laurens fut pendant plus de 25 ans le président du club d’escalade.
Publié le
Philippe Routhe

Ancien président du club d’escalade, il a succédé à Michel Genestoux depuis le mois de février.

Depuis quelques semaines, Thierry Laurens est le nouveau président de la MJC de Rodez. Une maison qu’il connaît bien. Et pour cause, il y est entré en 1982, il avait 17 ans, guidé par sa passion pour l’escalade. Et depuis, il n’en est jamais ressorti. C’est dire !

"Au début des années 80, les sports comme l’escalade étaient très tendance. Je m’y suis mis avec mes propres moyens, mais mon père m’a incité à rejoindre le club de la MJC avant que je ne me fasse mal", rigole-t-il. Un club qu’il a intégré sans plus jamais en sortir, et dont il a été le président de 1989 à 2015. Le tout assorti d’un essor considérable. 250 voies équipées entre les sites de Salles-la-Source et Montrozier, un mur d’escalade réalisé à la fin des années 90 afin de structurer l’accompagnement des jeunes, une salle de blocs en 2011, de nouveaux blocs installés en 2019, et un nombre de licenciés qui flirtent aujourd’hui avec les 300, dont près de 170 qui prennent régulièrement des cours. Ce club est une vraie machine, a qui il ne manque désormais plus qu’une grande salle entièrement dédiée à l’escalade. "Nous avons échangé sur ce sujet avec la municipalité avant les élections. Ce n’est pas simple, mais on espère que cela se fera. En tout cas la demande est là", souffle Thierry Laurens. Reste que ce dernier, depuis quelques semaines, a de nouvelles préoccupations.

80 clubs, 3 000 adhérents

Il a en effet succédé à Michel Genestoux à la présidence de la MJC. "J’étais revenu depuis quelques années au conseil d’administration. On m’a sollicité, j’ai accepté" explique-t-il. Bien conscient que cette nouvelle voie qu’il explore n’est pas la plus simple. 80 clubs, une moyenne de 3 000 adhérents : la MJC est un vaisseau amiral de l’animation culturelle et sociale de la ville.

La voie est d’autant plus rendue périlleuse par la pandémie. À quoi il faut rajouter le départ en octobre dernier de Bruno Houlès à la direction qui sera remplacé par Marc Dollat au début du mois de juin. "À ce sujet, il faut souligner le remarquable travail de David Marois, le co-directeur, qui n’a pas compté ses heures pour faire face à la situation. Car il a également fallu composer avec le départ de deux salariés, qui ont été remplacés. Et le remarquable dynamisme de l’équipe en place. Je sais que je ne suis pas seul", développe Thierry Laurens, qui se plaît à glisser : "Je ne suis pas là pour redynamiser, c’est déjà dynamique !"

L'espoir d'une rentrée "normale"

Être à l’écoute et réagir vite, un peu comme cela est nécessaire en escalade, sont deux prises avec lesquelles il souhaite avancer.

Trouver le moyen de mettre un peu plus en avant ce que font les clubs de la MJC et externaliser une partie de l’action culturelle sont également deux thèmes pour lesquels il se veut attentif. Mais avant toute chose, il nourrit l’espoir de voir se dérouler une rentrée "normale" en septembre. "La période est compliquée, et cela ferait du bien à tout le monde", glisse-t-il.

Quoi qu’il en soit, Thierry Laurens se veut optimiste. "Je suis persuadé que l’on va assister à une explosion de la création et des envies de faire de la part des gens". Une manière de dire, même si cette nouvelle tâche l’accapare beaucoup, qu’il semble ne pas s’en faire une montagne de cette présidence.

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