Villefranche-de-Rouergue : Gérard Meunier-Jeulin, porte-drapeau depuis 30 ans

Abonnés
  • Gérard Meunier-Jeulin, porte-drapeau, entouré du maire, de la sous-préfète et du président du comité local du Souvenir français.
    Gérard Meunier-Jeulin, porte-drapeau, entouré du maire, de la sous-préfète et du président du comité local du Souvenir français. Photo DDM
Publié le
GDM

Lors de la cérémonie de ce 8 Mai, Gérard Meunier-Jeulin a fêté ses 30 ans en tant que porte-drapeau du Souvenir Français de Villefranche-de-Rouergue.

"Je suis patriote depuis le jour où j’étais en mesure de comprendre les choses qui ont touché ma famille. J’avais 12 ans quand mon père m’a dit solennellement que son papa, mon grand-père, était mort assassiné par les Allemands lors d’une offensive au sortir d’une tranchée". Il était "caporal-fourrier" et accompagnait "le Drapeau". C’était le 4 octobre 1914, à Courbesseau, dans les Vosges. Il fut décoré à titre posthume de la médaille militaire et de la Croix de guerre avec palme. "Je conserve précieusement ses décorations", confie Gérard Meunier-Jeulin avant de s’épancher davantage. "Mon père est né le 24 octobre 1914 et il n’a jamais connu son papa. C’est très dur pour un enfant. Mon père, lui, a été décoré de la Croix de la Libération avec mention de la campagne de France. Eux aussi étaient de vrais patriotes. Et depuis, je suis devenu un vrai patriote", précise avec émotion Gérard Meunier-Jeulin. Le début des commémorations, pour Gérard Meunier-Jeulin, a commencé lorsqu’il était enfant. "J’accompagnais mon père aux commémorations organisées par le 13e et le 93e BCA. Souvent, j’étais désigné pour le dépôt de gerbe", se rappelle-t-il.

Engagement militaire

"Vers 18 ans, j’ai opté pour la préparation militaire qui m’a permis d’être sous officier pendant ma période d’active. J’ai rejoint le 68e RA dont je n’ai que de bons souvenirs". Lors des commémorations pour ce 8-Mai à Villefranche-de-Rouergue, Gérard Meunier-Jeulin a été remercié et chaleureusement félicité par les autorités, notamment par la sous-préfète, Pascale Rodrigo, par le maire, Jean-Sébastien Orcibal, ainsi que par le conseiller municipal et responsable du comité local du Souvenir Français Florian Thompson.

Cet article est réservé aux abonnés
Accédez immédiatement à cet article
2 semaines offertes
Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?