460 000 m2 d’infrastructures prêtes pour recevoir les sportifs à Rodez

Depuis mars 2020, les installations sportives ont été désertées. Aussi, il était intéressant de comprendre l’activité du service des sports, chapeauté par l’élu Olivier Nicolas. " Aujourd’hui, on peut imaginer que la vie sur les stades va reprendre dès que la majorité des gens seront vaccinés. C’est bien que les clubs reprennent sagement en extérieur et fassent bien les choses, surtout pour les sports en intérieur. Et ce, afin que les championnats reprennent en septembre en pleine sécurité sanitaire". Très bientôt en effet, les pelouses, tatamis et autres parquets vont subir les chocs des baskets, crampons, ballons.

Vingt-neuf équipements sportifs représentant 460 000 m2 sont disséminés dans la ville. L’utilisation de ces installations est de 220 heures par semaine par les scolaires et 466 heures par semaine pour le secteur associatif. Un taux d’occupation par soirée, en période sportive, qui avoisine les 93 % et 64 % pour l’occupation en journée, et ce 362 jours par an. Coût de fonctionnement : 4 500 000 € (chiffre 2018).

Dans le détail, le service administratif gère le stade Paul-Lignon, les complexes sportifs, parties découvertes, salles de gymnases, boulodromes, salles de spectacle pour une surface de 20 000 m2 de salles couvertes et de 70 ha en installations extérieures. Soit 25 hectares au Trauc, 28 hectares à Vabre, 2 hectares à Paul-Lignon et Polonia. A quoi il faut ajouter des surfaces "mixtes", comme le parc de Vabre.

Le responsable du service des sports, Marc Rouquier, définit les différentes tâches. "Trois personnes s’occupent de l’administratif, nous sommes organisés en deux pôles, cinq personnes sont chargées des salles en intérieur, recevant du public. Elles sont formées également en sécurité incendie et secours à la personne. Six autres personnes sont sur les sites extérieurs. Ce sont des métiers différents". Si l’entretien des installations est la priorité, le service vit au rythme des événements. " Nous avons tous les calendriers des clubs sportifs et des animations. Je fais une prévision du 15 au 15, le planning du personnel en fonction de l’actualité et cela 7 jours sur 7. Nous sommes présents 362 jours sur l’année", explique Marc Rouquier.

La gestion du covid

Si on peut croire que la mise en sommeil des compétitions et autres spectacles a freiné l’activité du service des sports, dans les faits c’est bien le contraire qui s’est passé. "Lors de la première vague, il y a eu un arrêt brutal surtout dans les salles, comme tout le monde. Pour les pelouses, il aurait été dramatique d’arrêter l’entretien. On a partagé les équipes pour avoir du distanciel mais bien sûr l’arrêt des compétitions a préservé les terrains surtout l’hiver et cela nous a permis de faire d’autres tâches".

Cette disponibilité a été mise à profit pour refaire des clôtures, des systèmes d’arrosages. Dans les gymnases, l’entretien complet de tous les équipements, toute l’électricité de l’Amphithéâtre, la réfection du parquet de la salle de spectacle et des tribunes tubulaires, des travaux de peinture au dojo et dans la salle Mazel ont rythmé cette période. Les services techniques ont en fait anticipé sur les travaux programmés à plus ou moins longue échéance.

Des projets

Il n’en demeure pas moins que de gros travaux sont également dans les tuyaux. À commencer par le stade Paul-Lignon, dont les travaux vont bientôt démarrer. Pour le futur skatepark de Bourran (1 000 m2), le terrassement est prévu cet été et la pose de l’infrastructure en septembre. "Ce sera un beau lieu de sport urbain et de loisir végétalisé " précise Olivier Nicolas. La ville est également engagée dans la labellisation de Rodez Terre de Jeux. "On a monté un dossier pour la labellisation de "Rodez terre de jeux" pour accueillir des équipes nationales en préparation olympique sur quatre disciplines. A savoir, escrime, handball, rugby à 7 et judo", confirme l’élu. Qui soit pouvoir appuyer son dossier par la qualité des infrastructures sportives.