Entraygues-sur-Truyère. Entraygues : la préfète constate les dégâts viticoles

Suite aux dégâts du gel sur les vignes survenues début avril, la préfète, Valérie Michel-Moreau, s’est rendue dernièrement sur l’exploitation de Laurent Mousset. Pour ce dernier, "cette visite est importante pour prendre conscience des dégâts et expliquer notre fonctionnement. Les répercussions auront lieu l’année prochaine quand nous aurons peu à vendre."

D’autant que la viticulture contrairement à l’arboriculture, ne dispose pas d’un régime couvrant les calamités agricoles. Ce qui fait dire au viticulteur : "Il faudrait proposer une assurance quasi obligatoire suivant le capital." Une évolution est nécessaire à la vue du dérèglement climatique. En attendant, un fonds exceptionnel est attendu pour la viticulture. Une année blanche a été proposée en ce sens.

"Qu’est-ce que cela veut dire ?", s’interroge le viticulteur. En clair, la prise en compte des dégâts ou de l’absence de production. Et Laurent Mousset d’annoncer "le retour des services de l’État pendant la pousse de la vigne."

Pour rappel, la principale organisation syndicale agricole, la FNSEA, a estimé qu’au moins un tiers de la production viticole française "sera perdu", avec un manque à gagner estimé à près de 2 milliards d’euros de chiffre d’affaires.