Rodez : les dépollueurs du 12 allient balade et ramassage

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  • Les promeneurs sont à l’affût des petits et gros déchets.
    Les promeneurs sont à l’affût des petits et gros déchets. Centre Presse - Margot Pougenq
  • Une grosse part des détritus se trouvent aux abords des tables et des bancs.
    Une grosse part des détritus se trouvent aux abords des tables et des bancs. Centre Presse - Margot Pougenq
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Margot Pougenq

Lancé par Sophie Gres à la suite du World clean up day (journée mondiale du nettoyage de la Terre) organisé en septembre dernier à Onet-le-Château, le groupe des "dépollueurs" aveyronnais s’est réuni pour la quatrième fois, samedi 1er mai. Le but : ramasser des déchets à Layoule le temps d’une balade.
 

"Allez, on va commencer par le plus dur ! ", lance Sophie Gres à ses cinq acolytes dépollueurs du jour, en regardant le parking de Layoule. En ce samedi 1er mai, la préservation de l’environnement ne chôme pas. Équipés de chaussures de randonnée, de gants et de sacs-poubelles, les membres de la petite équipe sont prêts pour nettoyer les berges de l’Aveyron, à l’occasion de leur 4e balade ramassage.

"Les dépollueurs du 12" est un groupe Facebook lancé par Sophie Gres à la suite du World clean up day (journée mondiale du nettoyage de la Terre, dans la langue de Molière), à Onet-le-Château, en octobre dernier. C’est d’ailleurs à cet événement qu’elle a rencontré Maéva et Victorien, qui partagent la balade du jour avec Cathy, Alexandre et la mascotte canine du groupe, Fifi.

Travail balade

"C’est l’occasion d’allier l’utile à l’agréable : on se balade et on ramasse les déchets qu’on voit", souligne Maéva, en remplissant de mégots la bouteille qu’elle tient à la main. Tous ont les yeux vifs et arrivent à distinguer un petit bout de plastique presque enfoncé dans la terre. Un vrai don pour ce genre d’action.

Entre deux ramassages de tickets de stationnement et d’emballages de goûter, les discussions vont bon train entre les dépollueurs. Ces balades sont des moments de retrouvailles et de partage, que même la pluie, ce jour-là, ne freine pas. Les éco-promeneurs attendent d’ailleurs de nouvelles têtes, les bras ouverts. D’autant qu’ils ne laissent pas insensibles les personnes qu’ils croisent lors des ramassages.

Pour la planète avant tout

"C’est l’effet colibri", assure Alexandre. Ce terme, venant d’une légende amérindienne où un petit colibri s’évertuait à éteindre un feu de forêt avec des gouttelettes en "faisant sa part", aurait-il dit, symbolise le credo des dépollueurs du 12.

"J’ai lu, un jour, une jolie phrase qui disait "ce ne sont pas nos déchets mais c’est notre planète". Nous ne donnons de leçon à personne, moi aussi quand je fumais il m’arrivait de jeter mes mégots par terre", remarque Sophie. Ce travail de fourmi, ils le font tous avec passion et conviction. "Comme pour tout, l’important c’est l’intention", assure Alexandre.

Une fois passé l’aire de jeux et de restauration, les déchets se font moins nombreux le long des berges de Layoule. La sortie prend alors une dimension de balade plus profonde. Sans pour autant s’éloigner du thème du jour.

" C’est dommage, il n’y a pas assez de poubelles, ni de cendriers dans les chemins", regrette Sophie. Après les mégots, une nouvelle chose pollue autant la terre que les eaux : les masques. Encore un nouveau défi à relever. "Cela enlèverait le côté promenade mais, à terme, nous aimerions pouvoir, avec le soutien de la mairie par exemple, nettoyer un quartier entier de Rodez", projette-t-elle avec ces compagnons collecteurs.

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