Espalion : des mesures à l’étude pour prévenir et limiter les inondations du Lot

  • La chaussée encombrée par des arbres, après de fortes pluies.
    La chaussée encombrée par des arbres, après de fortes pluies. Repro CP
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CORRESPONDANT

Le programme d’actions et de prévention des inondations (PAPI) prévoit plusieurs actions concrètes dans le secteur espalionnais.

Le syndicat mixte Lot-Dourdou, présidé par Éric Picard, a passé récemment un appel d’offres pour la mise en place du projet résultant d’une étude initiée par le syndicat mixte du bassin du Lot. Il prévoit notamment l’effacement de la chaussée du Moulin, l’aménagement d’un chenal à Recoules et d’une risberne (petit talus de protection) à la Bouysse.

La commune d’Espalion et l’Unité départementale de l’Architecture et du Patrimoine (Udap) souhaitant maintenir la retenue d’eau au-dessus de la chaussée pour des raisons patrimoniales et paysagères, et l’impact de l’arasement du seuil de la chaussée sur les bâtiments anciens (calquières), les piles du pont… et l’accélération de l’érosion des berges n’étant pas connu, cet arasement a été abandonné.

Il conviendra donc de proposer des solutions en vue de restaurer la chaussée en très mauvais état avec ou sans abaissement. Un dispositif mobile peut également être envisagé, de même qu’une possibilité d’exploitation hydroélectrique. La chaussée devrait donc rester, même s’il reste à déterminer sous quelle forme.

Le chenal de Recoules, long de 400 mètres, pourrait être réalisé avec un enrochement ou même avec une structure plus légère. La réalisation de la risberne, avec un décaissement de la rive complété par un talus sur une distance de 620 mètres, de même que celle du chenal permettrait de réduire la hauteur d’eau et d’accélérer le débit du Lot.

Le montant total des travaux approcherait les 3 000 000 d’euros, soit 300 000 € pour la chaussée, 1 450 000 € pour le chenal, et 1 240 000 € pour la risberne. L’étude terminée, devra être présentée à l’enquête d’utilité publique qui sera soumise aux différents partenaires et aux riverains, avant de passer aux travaux qui concrétiseront ce vaste programme.

Une phase supplémentaire dans l’action des pouvoirs publics pour prévenir les inondations et en limiter les conséquences.

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