Les réactions après la défaite de Rodez à Grenoble
Rodez s'est incliné à Grenoble (1-0), samedi 15 mai, pour le compte de la 38e et dernière journée de Ligue 2.
Philippe Hinschberger, entraîneur de Grenoble : « Rodez est venu faire son match et on ne s’attendait pas à autre chose. C’est très bien de jouer comme ça jusqu’au bout. On a dû batailler ferme, on n’a pas toujours fait preuve de beaucoup de justesse mais je pense qu’après vingt minutes, on doit mener d’un ou deux buts. On gâche des occasions, l’adversaire se remet dans le match et on s’énerve. La deuxième mi-temps a été bien meilleure et on a atteint notre objectif, qui était de gagner et de conforter notre quatrième place. On a ouvert le score sur un penalty heureux mais qui compense peut-être celui qu’on a concédé la semaine passée. »
Laurent Peyrelade, entraîneur de Rodez : « Je suis très, très fier de ce qu’ont fait les garçons, ce soir et sur la saison. C’est une immense fierté. Ce match, déjà, c’est un match qu’on a joué et il n’y a pas de regrets ; on n’est pas venus en socquettes. J’aurais préféré que Grenoble marque dans le jeu plutôt que sur un cadeau mais au-delà de ça, on a offert une belle sortie à des hommes qui sont là depuis un certain temps, d’une très, très grande valeur, et c’était l’idée de cette rencontre. Il n’y avait pas de spectateurs, pas de supporters, pas forcément de famille, alors on a essayé de remplacer tout ça. Si le club est en Ligue 2, il le doit à certains hommes et on leur est extrêmement redevables. Ce soir, on a été fidèles à ce que l’on est, à l’ADN du club. Je pense que beaucoup d’équipes jouent avec leur cœur avant de jouer avec leurs statistiques et même si c’est un peu galvaudé ou péjoratif dans le football moderne, à mes yeux, ç’a énormément de valeur. Quand on prend des joueurs, l’idée est aussi de rencontrer des hommes. Des Roche, Ruffaut, Tertereau, Ouhafsa et j’en oublie ont donné de leur vie pour qu’on soit là ce soir et je suis très, très fier d’avoir croisé leur route. Ce qu’ils laissent derrière eux est indélébile. Depuis cinq ans, c’était un sacré kif quand même, putain. On a partagé nos vies pendant un petit bout de temps et quand ce sont de belles personnes, ça touche. Si ça ne touche pas, il faut faire autre chose. Dans le foot, il faut vivre des émotions, sinon, autant faire autre chose ou vivre dans un frigo. »
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