Decazeville. Cransac : l’accueil des curistes se fera à partir du 19 mai

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  • Nicolas Jacquemin, se réjouit de voir les portes de son établissement thermal s’ouvrir.
    Nicolas Jacquemin, se réjouit de voir les portes de son établissement thermal s’ouvrir. DDM
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L’établissement thermal est dans les startings blocks et malgré une jauge limitée, l’optimisme semble de rigueur.

Initialement prévue le mercredi 3 mars, pour cause de Covid-19, l’ouverture des Thermes de Cransac a été reportée au mercredi 19 mai. Malgré le retard, c’est une excellente nouvelle pour le directeur de la structure cransacoise, Nicolas Jacquemin. "En effet, c’est une bonne nouvelle même si une jauge de 50 % nous est imposée", annonce-t-il en préambule avant de rentrer dans le vif du sujet. "Pour ouvrir, nous devons réaliser des contrôles réglementaires, notamment celui des analyses bactériologique de l’eau. C’est l’étape la plus longue, mais obligatoire, pour assurer les soins à base de cataplasme et les cures d’eau. Notre structure est la seule en Europe à proposer des soins à base de gaz et les trois quarts de nos curistes profitent de cette spécificité. C’est pourquoi, dès ce lundi, nous allons redémarrer la soufflante, car il faut une grosse semaine pour remettre en température l’ensemble des équipements". Combien avez-vous de réservations à ce jour ? Nous sommes à 2 300 réservations, soit plus que le nombre de curistes accueillis en 2020, pour, il est vrai, une saison de quatre mois. Cette année nous devrions travailler pendant six mois et demi, du moins nous l’espérons.

Comment allez-vous vous organiser face à la Covid-19 ?

Nous nous appuyons sur l’expérience de 2020 au cours de laquelle le protocole sanitaire a prouvé toute son efficacité.

De plus, tous les soins collectifs, comme le vaporarium, resteront fermés. Nous avons également la chance d’avoir des équipes stables qui connaissent les rouages technique et sanitaire. Néanmoins, tout le personnel, ancien et nouveau, en fonction du poste qu’il occupe, bénéficie d’une information sur la pratique de fonctionnement de l’établissement. En revanche, comme l’an dernier, tout le personnel reçoit une formation Covid, gestes barrières, symptômes… C’est une des obligations imposées par l’ARS. J’ajouterai que, de son propre chef, la plupart du personnel ont opté pour la vaccination.

Avec la jauge, combien allez-vous accueillir de curistes ?

Le jour de l’ouverture, nous accueillerons 50 curistes. Dès le second jour, 20 autres viendront se greffer et, ensuite, pendant 8 jours, nous recevrons 20 curistes supplémentaires au quotidien, pour arriver, au bout de 10 jours, à un rythme moyen de 200 curistes jour. Il nous faut tenir compte de la désinfection des postes de soin entre deux curistes, une opération qui prend du temps et immobilise le poste. Mais elle est en phase avec l’application stricte du protocole.

Affichez-vous complet avec cette jauge ?

Non, il reste des places pour la basse saison, jusqu’à fin août, mais également en suivant pour la haute saison. Idem pour les nocturnes qui sont ouvertes aux actifs. Nous sommes toutefois sereins, les cases vides devraient rapidement se remplir.

Donc vous êtes prêt ?

Absolument et il nous tarde de retrouver nos curistes.

La seule interrogation de l’ensemble de la profession consiste à savoir si un test Covid négatif ou bien un certificat de vaccination sera exigé. Pour terminer, j’ajouterai que le Spa ouvrira dans les mêmes conditions sanitaires que les soins thermaux.

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