Aveyron : Département, députation… La "mise au point" d’Arnaud Viala

  • Arnaud Viala répond à ses détracteurs.
    Arnaud Viala répond à ses détracteurs. Archives Centre Presse - José A. Torres
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Ses ambitions départementales, au détriment de son siège de député, lui sont reprochées ? Le désormais candidat sur le canton de Raspes et Lévezou, mais aussi à la présidence du Département, s’en défend.  

En affichant sa volonté de revenir au conseil départemental, le député Arnaud Viala n’a pas caché son désir d’en prendre la présidence pour "porter un projet renouvelé, en rassemblant tous les acteurs qui ont quelque chose à apporter à l’Aveyron". Et de fédérer autour de lui une "très large majorité des sortants élus aujourd’hui au sein de la majorité départementale", laquelle dans sa configuration actuelle, vole donc en éclat. Ce qui a valu à Arnaud Viala les propos acides de ses détracteurs, autour du président  Jean-François Galliard, candidat à sa propre succession, entre "coup de force" et "manœuvres dictées par l’ambition"

"Sincère et transparent"

"Je ne veux ni attaquer, ni riposter mais apporter une mise au point, plaide Arnaud Viala. Il est clair que si la majorité sortante du conseil départemental avait voulu suivre le président actuel, il n’y aurait pas eu match. D’autre part, j’aurais pu, Alain Marc me laissant sa place, me porter candidat sur Raspes et Lévezou sans dire que je nourrissais un autre dessein et tenter de faire un coup. Ce n’est pas ma conception de la politique. J’ai été sincère et transparent, j’ai joué cette carte car je la dois à mes concitoyens"

Des concitoyens auxquels le député Viala devra expliquer que, si son dessein affiché est de prendre la présidence du Département, il devra abandonner son mandat parlementaire comme l’exige la loi. Et ce, avant les prochaines législatives de 2022.

"Le choix du cœur"

"J’entends la vacance du siège de député, d’autant que mon suppléant, Sébastien David, ne souhaite pas le prendre pour demeurer maire de Saint-Affrique. Mais on est en fin de mandature législative. Cela aurait été différent en milieu de mandat. Et je tiendrai mes permanences parlementaires jusqu’à ce qu’un député soit élu... Par ailleurs, il ne peut apparaître aux yeux de personne que ce choix serait celui d’une carrière. Je fais le choix du cœur, celui d’un projet pour mon territoire"

Arnaud Viala n’aurait donc pas trouvé son compte sur les bancs de l’Assemblée ? "Loin de là. J’y ai toujours été présent et j’ai exercé mes fonctions de député avec passion, avec cette envie de faire que la loi puisse épouser nos particularités. Pour pouvoir arriver à cela, il faut que les territoires soient forces de proposition pour déclencher une prise en compte nationale. C’est la conviction qui m’a conduit à être élu local. Et je fais ce choix avec le sentiment de rendre aux Aveyronnais ce qu’ils m’ont donné. L’énergie que j’ai mise à exercer ma fonction de parlementaire, j’ai envie de la mettre au service de mon département".