La lumière bleue des écrans est-elle vraiment nocive pour votre peau ?

  • Les effets nocifs de la lumière bleue artificielle sur la peau ne seraient pas fondés, selon une étude.
    Les effets nocifs de la lumière bleue artificielle sur la peau ne seraient pas fondés, selon une étude. Gorodenkoff / Shutterstock
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Relaxnews

(ETX Studio) - La lumière bleue artificielle des smartphones, tablettes, et autres écrans, ne serait (finalement) pas nocive pour la peau. Une nouvelle étude scientifique révèle qu'elle n'aurait qu'un "effet négligeable" contrairement à la lumière bleue naturelle provenant du soleil, considérée comme un "danger réel", qui accélèrerait le vieillissement cutané et augmenterait l'hyperpigmentation.

Si l'on sait que la lumière bleue artificielle est néfaste pour la vue, ses effets sur la peau n'ont pas encore été prouvés scientifiquement. Les débats sur le sujet se sont pourtant multipliés à l'aube du premier confinement, qui a entraîné une hausse du temps passé devant les écrans, quels qu'ils soient, des portables aux smartphones en passant par les tablettes.

Dirigée par le Dr Ludger Kolbe, scientifique en chef en photobiologie, l'équipe de recherche de Beiersdorf AG, spécialiste en protection solaire qui possède notamment la marque Nivea, s'est penchée sur le sujet et affirme que "la lumière bleue artificielle a un effet négligeable sur la peau". L'étude nous apprend, par exemple, que passer une semaine entière devant un écran, sans aucune interruption, à une distance de 30 cm de celui-ci, équivaut à passer une minute en extérieur à Hambourg (Allemagne), à midi, lors d'une journée ensoleillée.

"Le discours public a été caractérisé par un manque de connaissances et d'études scientifiques. Mais grâce à nos activités de recherche, nous avons réussi à prouver que la quantité de lumière bleue artificielle émise lors de l'utilisation conventionnelle d'appareils électroniques est loin d'être suffisante pour déclencher des effets nocifs sur la peau", souligne le Dr Ludger Kolbe.

L'étude précise que les émissions de la lumière bleue artificielle sont "pratiquement indétectables" si on les compare à celles de la lumière bleue naturelle du soleil. Si le temps passé devant les écrans, en hausse depuis le début de la crise sanitaire, se révèle être néfaste pour la vue et le sommeil, comme l'ont montré de nombreuses études, il n'aurait pas (ou très peu) d'influence sur la peau.

"L'impact négatif tant redouté de l'utilisation accrue des écrans due au coronavirus - que ce soit en raison de la multiplication des réunions en ligne ou d'un usage intensifié des smartphones - est donc scientifiquement intenable. L'effet sur la peau est négligeable, ce qui signifie que les inquiétudes concernant les impacts négatifs sur la peau ne sont pas fondées", poursuit le Dr Kolbe.

L'étude conclut en revanche que la lumière bleu naturelle émise par le soleil "présente un risque très élevé pour la peau", arguant qu'elle pénètre profondément dans la peau et qu'elle génère un stress oxydatif qui contribue à accélérer le vieillissement cutané et à accroître l'hyperpigmentation.

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