Rodez : montée en régime au centre équestre de Combelles

On sent une attente énorme des cavaliers… on a porté notre seau de charbon, comme tout le monde, et on fera ce qu’il faut pour passer la crise», résume Frédéric Ichard, responsable du centre équestre de Combelles. Après plusieurs douloureux épisodes de confinement (dont le premier qui a même interdit aux propriétaires d’aller voir leurs chevaux), l’heure est à la reprise à Combelles, voire à l’effervescence.
Les appels affluent, en ce lundi, au secrétariat du centre équestre alors que se profile le second concours de l’année. Après une remise en selle sous forme de concours interne il y a une dizaine de jours, un nouveau concours se profile dès ces dimanche 23 et lundi 24 mai. «Nous avons limité à 100 parcours par jour, c’est un concours de reprise qui s’adresse aux clubs autour de Rodez et à quelques-uns des départements limitrophes », détaille Frédéric Ichard.
Ces deux journées, qui accueilleront donc 200 participants, constitueront une nouvelle étape dans la montée en puissance du centre équestre, qui sort doucement de sa torpeur sanitaire. Ainsi les 18, 19 et 20 juin, les cavaliers et spectateurs ont à nouveau rendez-vous pour une compétition, d’envergure nationale cette fois, et qui accueille habituellement de 700 à 1000 engagés.
De quoi être fin prêts pour le grand rendez-vous annuel de Combelles : les championnats régionaux des clubs avec au programme saut d’obstacles mais aussi jeux équestres entre clubs… «Et surtout beaucoup de convivialité», comme le souligne le responsable du site, qui emploie six salariés permanents et quatre apprentis. Ces championnats accueillent en général près de 2000 cavaliers.

"La compétition n’est pas une finalité"

Autant d’initiatives à même, pourquoi pas, de casser « l’image un peu élitiste de Combelles, parfois vu comme une grosse boutique impersonnelle. Ici tous les gens sont accueillants et se dévouent au maximum pour le bien-être du cavalier et du cheval, avec pédagogie. La compétition n’est pas forcément une finalité», explique le directeur.
Ce redémarrage est une de «résurrection» attendue de longue date par Frédéric Ichard, après une mise à l’arrêt totale de l’aspect « événementiel » du club aux quelque 350 licenciés.