Rodez : les candidats du Printemps aveyronnais dévoilent leur programme dans leurs cantons
Les candidats du Printemps aveyronnais aux élections départementales sur les cantons Rodez-1, Rodez-2 et Rodez-Onet se sont réunis pour dévoiler les grands axes de leur programme pour le département.
Claudine Bonhomme, Guillaume Halb, Lisa Frayssinhes, Matthieu Lebrun, Isabelle Courtial, Jean-Louis Roussel, Laurent Bimbault, ou encore Catherine Dathuy... Ils sont tous candidats pour le Printemps aveyronnais sur les cantons ruthénois aux élections départementales. Et c'est d'une même voix qu'ils dévoilent aujourd'hui ce qui constitue leurs ambitions pour le Département.
Des ambitions, principalement axées sur la mobilité douce et le social, pour ce groupe inscrit à gauche. Avec pour premier cheval de bataille, les routes départementales, jugées trop dangereuses et inappropriées pour la circulation des vélos, ou encore des piétons. "La route d'Espalion, qui traverse la zone commerciale, par exemple, cite Jean-Louis Roussel, candidat sur Rodez-Onet. On ne peut même pas y circuler à pied !". De même que côté stationnement, les candidats du Printemps aveyronnais veulent créer des parkings relais, "qui avaient pourtant été promis par l'Agglo, regrette Claudine Bonhomme, candidate sur Rodez-2. Cela permettrait que les personnes qui viennent travailler en ville ne bloquent pas des places du centre-ville. Il y aurait un système de navettes".
Une alternative aux Ehpad
Côté social, les candidats veulent agir pour les seniors et proposer une alternative à l'Ehpad. "On voudrait des structures innovantes, des résidences autonomie, pour des personnes encore autonomes qui souhaiteraient rester chez elles, mais avec des offres de services comme du ménage, ou des activités culturelles. Une résidence adaptée au vieillissement", annonce Isabelle Couteil, candidate sur Rodez-Onet. De même que le groupe compte bien agir pour revaloriser les métiers d'aides à domicile, "recréer des gardes de nuit, qui ont disparu", ou encore soulager les aidants familiaux.
Par ailleurs, dans un autre domaine, les candidats voudraient faire de l'ancien Evêché un lieu "ouvert, à disposition des habitants, à l'image de ce qui a été fait aux haras avec Station A", concluent les candidats, qui avaient d'ailleurs soutenu le projet de tiers lieu, contre "une attitude ringarde et conservatrice du département, divisé sur le sujet".
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