Durant ce long week-end, 26 interventions pour tapage nocturne en Aveyron
Policiers et gendarmes constatent un retour des réunions festives... et parfois jugées trop bruyantes par l'entourage non convié. Cependant le nombre de faits constatés ces derniers jours reste dans la "moyenne habituelle" d'un long week-end, selon les forces de l'ordre.
Retour du soleil, report du couvre-feu de 19 heures à 21 heures et circulation moindre du virus dans le département : les voyants sont au vert pour un retour des réjouissances collectives, et les forces de l'ordre l'ont constaté pendant ce long week-end des 22 et 23 mai.
Ce sont en tout 26 cas de tapage nocturne qui leur ont été signalés, depuis vendredi 21 mai au soir jusqu'à la nuit de dimanche à lundi 24. "Ce qui caractérise un tapage, nocturne comme diurne, c'est que le bruit génère un trouble et est audible depuis la voie publique", explique le commandant Kinach, du commissariat de Rodez.
Entre policiers et gendarmes, la façon de procéder est la même : un contact est établi avec les personnes jugées trop bruyantes qui, si elles font preuve de compréhension et baissent le volume, ne seront pas verbalisées. Un rappel à la loi leur sera cependant prodigué, avec la perspective d'une contravention de 135 euros, mais les choses peuvent aller plus loin et les "habitués" de ces pratiques peuvent être conviés au tribunal de police, qui a la possibilité d'infliger des sanctions à hauteur de 750 euros.
Policiers et gendarmes, qui rappellent leur présence et leur vigilance sur ces affaires, l'affirment d'une même voix : ces chiffres "correspondent à une activité habituelle sur un long week-end" et ne mettent donc pas en évidence de retour effréné de la fête (bruyante) en Aveyron.
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