Bozouls. Réflexions et suggestions de l’après pétrole au PETR du Haut Rouergue
En novembre 2020 le Pôle d’équilibre territorial et rural (PETR) du Haut Rouergue qui regroupe deux communautés de communes (Comtal-Lot Truyère et Causses à l’Aubrac) a été lauréat parmi quatorze autres territoires à projet Plan paysage 2020 lancé par le ministère de la transition écologique. Le Plan paysage est une démarche de projets dont l’objectif est de mener une réflexion dans le but d’élaborer la politique d’aménagement durable du territoire.
Pour mettre en œuvre ce chantier le PETR s’associe au collectif Paysage de l’après-pétrole avec cinq autres collectivités pour suivre une expérimentation nationale. C’est dans ce cadre que le PETR et le collectif Paysages de l’après-pétrole ont organisé jeudi dernier, des ateliers dont tous les invités des associations ont répondu à l’appel, complété pour la réflexion de F. Delmas (conseil départemental), A. Simonin (Dreal), G. Guidet (EDF), W. Goujas (Chambre de l’Agriculture), la DDT de l’Aveyron,
Cathy-Sannié Carrière (mairie de Palmas), Greenpeace Occitanie. "C’est une première dans le département de réunir et écouter les commentaires et avis de ces membres actifs, dans le cadre d’un plan Paysage systématique de la transition écologique à l’horizon 2050", précise Jean-Michel Lalle, président du PETR.
Par exemple la communauté Comtal-Lot-Truyère, c’est 21 communes, 644 kilomètres carrés dont 22 713 hectares de forêt et 37 990 hectares de surface agricole utile ; 19 740 habitants, 8 733 ménages, 8 735 résidences principales dont 6 992 maisons, et 1 600 appartements. Enfin, ce sont 7 804 actifs ayant un emploi et environ 6 000 emplois sur le territoire. "Il s’agit de proposer un changement radical de la façon de prévoir durablement l’habitat, les déplacements et l’agriculture de l’après-pétrole, à partir des ressources locales ; redonner durablement à la question des paysages un rôle central de politiques d’aménagement du territoire dans un contexte de transition énergétique et plus largement de transition vers un développement durable" souligne le collectif.
De nouvelles économies d’énergie sont à prévoir
Les participants divisés en deux groupes pour chaque communauté se sont basés, à l’aide de cartes, sur l’état des connaissances paysagères dont les unités identifiées du potentiel énergétiques et de la consommation. Ont été abordées les différentes économies d’énergie à prévoir. Ensuite ont été proposées les énergies renouvelables à mettre en place pour compenser l’après- pétrole (photovoltaïque, éolien, l’hydroélectricité, biomasse).
Les échanges portaient également sur les "pro" et les "anti-nucléaire". Il s’agit bien là de faire des choix qui peuvent bouleverser nos habitudes.
Ces réflexions et suggestions fructueuses, certainement utiles ne prenaient toutefois pas en compte la base économique. Toutefois, ces études seront transmises aux décideurs dans le cadre de l’établissement des futurs PLUl (Plan Local d’Urbanisme intercommunal).
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