Aveyron : une délégation de SAM à la rencontre de la préfète pour détailler les offres de reprise

  • La rencontre s'est déroulée en préfecture, jeudi 27 mai, en fin d'après-midi.
    La rencontre s'est déroulée en préfecture, jeudi 27 mai, en fin d'après-midi. -
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Ph.H.

À la demande de la préfète, Valérie Michel-Moreaux, les représentants CGT du personnel de l'usine SAM de Viviez sont venus détailler les trois offres de reprise, ce jeudi 27 mai. La décision du tribunal de commerce de Toulouse est attendue pour fin juin, début juillet.  

Ce jeudi 27 mai, en toute fin d'après-midi, les représentants CGT du personnel de l'usine SAM de Viviez sont venus détailler les trois offres de reprises, en préfecture, à la demande de Valérie Michel-Moreaux, préfète de l'Aveyron.

Alors que la fonderie  est en redressement judiciaire depuis décembre 2019, les offres de reprise (celle de Trinquet, CIE, Alty) ont été déposées auprès du tribunal de commerce de Toulouse. Une décision est attendue pour fin juin, début juillet.

" On nous a demandé d'apporter des précisions sur les différents dossiers, explique Ghislaine Gistau. Ce que nous avons fait, puisque nous connaissons particulièrement bien les trois offres qui ont été déposées." 

Tout d'abord, concernant l'offre de Marcus Schrüfer, PDG de la fonderie Trinquet, " elle est toujours insuffisante ", juge Ghislaine Gistau. " C’est une lettre d’intention améliorée, ni plus ni moins. Ça manque de sérieux ", rajoute la déléguée syndicale.

Le groupe espagnol CIE Automotive s'est également positionné. L'entreprise avait fait une première offre de reprise de 150 à 175 salariés pour 30 millions d’euros de chiffre d’affaires, et plusieurs clauses suspensives avaient provoqué la colère des salariés. " Ils n'ont pas changé de discours, ils ont fait preuve d'un comportement méprisant, déplore Sébastien Lallier. CIE veut faire de SAM un atelier de production, sans services supports. C'est, à terme, la mort de l'usine." 

Enfin, pour ce qui concerne l'offre portée par le groupe Alty, présidé par Patrick Bellity, ancien PDG de SAM de 1998 à 2016, elle reste à ce jour " la plus crédible et celle qui correspond le plus à nos attentes ", affirme Ghislaine Gistau. 

" Il reste environ un mois pour travailler sur ces dossiers. Par exemple, Patrick Bellity prévoit la reprise des congés et surtout la mise en place de formations. Sur ce volet, l'Etat doit prendre les choses en main et se positionner clairement ", rappelle Ghislaine Gistau. 

Pour David Gistau, la proposition du groupe Alty, s'intègre " parfaitement dans ce que doit être le tissu industriel d'un département comme le nôtre, un tissu de PME dynamique qui s'intègre dans le plan de relance voulu par l'Etat ". 

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Les commentaires (1)
Anonyme13114 Il y a 2 années Le 28/05/2021 à 14:23

Je suis surpris de voir la prefete passer du temps avec cette brochette de communistes.De plus la CGT disait il y a 5 mois : tout sauf Bellity, les temps changent.