Gages : avec son violon, Margot Panek entre au Conservatoire de Paris

Il y a trois ans, presque jour pour jour, la lumière était faite sur Margot Panek, une jeune violoniste de Gages, pleine de talent et d’avenir. Après ses années de scolarité à l’école du village, puis au collège des Quatre-Saisons, à Onet-le-Château, elle a étudié au lycée Saint-Sernin, à Toulouse, où elle s’adonne à sa passion de toujours : l’apprentissage du violon.

Margot Panek est entrée au Conservatoire de Rodez avant d’accéder à celui de Toulouse en 2016 où, grâce à des horaires aménagés, elle suit des études « normales » le matin, alors que les après-midi sont consacrés uniquement à la musique. Elle est aujourd’hui titulaire d’un bac Technique musique danse obtenu avec la mention « très bien », ainsi que d’un diplôme d’études musicales, ce dernier en violon et en musique de chambre. La jeune et talentueuse artiste finit actuellement ses études à Toulouse.

La Gageoise s’est présentée aux sélections afin d’intégrer le Conservatoire de Paris, rien que cela. Pour ce faire, elle a dû se confronter à deux épreuves d’un concours auquel participaient une centaine de candidats dans la catégorie violon. La première épreuve s’est déroulée en vidéo conférence, la Covid-19 ne permettant pas les rassemblements. La seconde s’est déroulée normalement devant un jury composé de spécialistes, dans les locaux du Conservatoire de Paris. Après avoir interprété une œuvre imposée (« Gigue de Bach », 2e partita), elle a présenté une partition de son choix. Là, elle avait choisi le 1er mouvement du 1er concerto de Wieniawski. Les résultats du concours sont tombés 48 heures : Margot était reçue à l’unanimité ! Il est difficile de décrire la joie qu’elle a alors éprouvée, joie partagée par Sylvie et Jean-Claude, ses parents. Elle fera donc son entrée au prestigieux Conservatoire de Paris en septembre prochain.

Munie de son Diplôme national supérieur professionnel de musique, Margot Panek ne sait pas encore vers quoi se destiner : soit embrasser une carrière en professorat, soit intégrer un grand orchestre.
Outre ses parents qui l’ont toujours soutenue et encouragée, elle tient à remercier tous les professeurs qui l’ont épaulée tout au long de son jeune parcours, ceux de Rodez et ceux de Toulouse avec lesquels elle entretient toujours de très bons rapports, ainsi que ses amis fidèles.
En attendant septembre, ses journées seront essentiellement occupées à caresser, pendant plus de six heures par jour, son inséparable et sans doute meilleur ami qu’est son très cher violon.