Rodez : pas de quartier pour les inégalités chez les enfants

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  • Florian Melloul, artiste peintre, accompagne les enfantspour l’atelier graff, qui s’étale sur deux mercredis.
    Florian Melloul, artiste peintre, accompagne les enfantspour l’atelier graff, qui s’étale sur deux mercredis. Centre Presse - Margot Pougenq
  • Chaque participant est reparti avec son badge, à l’issue du premier atelier.
    Chaque participant est reparti avec son badge, à l’issue du premier atelier. Centre Presse - Margot Pougenq
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Margot Pougenq

L’initiative nationale "Pas de quartier pour les inégalités" lancée par l’Association de la fondation étudiante pour la ville a été prise en main par diverses structures locales pour laisser les enfants s’exprimer sur leur vision du vivre ensemble.

Pour toi, qu’est-ce que la vie de quartier ?" Telle est la question posée à la dizaine de petits participants de l’atelier graff animé par l’artiste peintre, Florian Melloul, mercredi dernier. L’activité s’inscrit dans le dispositif "Pas de quartier pour les inégalités" (PQPI), porté par l’Association de la fondation étudiante pour la ville (Afev), les maisons de quartier ruthénoises, les Francas et d’autres structures locales ponctuellement. "Notre but est de faire réfléchir les enfants sur les inégalités qu’ils peuvent voir et vivre dans leur quartier", détaillent Laurianne Grella, directrice des Francas de Rodez, et Amélie Carabasse, chargée de développement local de l’Afev Aveyron.

Travail d’équipe

Le PQPI a été lancé par l’Afev au niveau national. Après avoir organisé plusieurs ateliers comme des initiations à la radio, un rallye photo culturel pour les enfants et leurs parents ou une sensibilisation à l’écologie, l’antenne locale de l’Afev a décidé de renforcer son action en s’alliant, entre autres, aux maisons de quartier de la ville.

Mercredi dernier, les apprentis grapheurs ont travaillé avec Florian Melloul en confectionnant des badges, qui serviront d’inspiration pour la fresque qu’ils réaliseront mercredi 2 juin.

À travers leurs dessins du jour, les artistes en herbe ont réfléchi à leur vie en communauté. "L’idée qui revient le plus est celle des repas de quartier, des parties de jeu dehors, les moments de vivre ensemble", résume Laurianne Grella.

De plus grands projets

Chaque atelier du dispositif est suivi et immortalisé par un photographe. "Comme on n’a pas pu organiser de journée festive au printemps, ces photos permettront de faire un journal pour revenir sur tout le travail qui a été fait cette année", ajoute la directrice.

La journée festive reste un objectif important pour les structures qui encadrent le PQPI. "Cela permet de valoriser tout ce que font les enfants", souligne Amélie Carabasse. Ce n’est alors que partie remise… à l’année prochaine. Conférences pour les parents, jeux pour les enfants, expositions… Tel sera le programme du projet. "On espère aussi pouvoir leur faire faire d’autres graffs, comme sur un mur, ou sur un minibus, ce qui nous permettrait de faire de la promotion pour "Pas de quartier pour les inégalités"", détaille Laurianne Grella. Des projets hauts en couleur.

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